PRESTIGE

19 November 2002

CAPSIZE

 

 

VESSEL & Interveners

   
       
1 - IMO Number : 7372141 2 - Name of Ship : PRESTIGE
3 - Call Sign : C6MN6 4 - Gross Tonnage : 42 820
5 - Type of Ship : Tanker Ship 6 -Year of Build : 1976
7 - Flag : Bahamas 8 -Status of Ship : In Service
       
9 -   Registred Owner : Mare Shipping Inc 10 - Address :

Liberia (commercial address :

215 Kifissias Avenue – Maroussi – 15124 Athens Greece)

11 - Ship Manager : Universe Martime Ltd 12 - Address :

215 Kifissias Avenue – Maroussi – 15124 Athens - Greece

13 - Classification Society : American Bureau of Shipping 14 - P&I

The London Steamship Owners Mutual Insurance Association

15 - Surveyor :   16 - Sollicitor :  
17 - Hull Underwriters :   18 - Cargo Underwriters :  
19 - Others :   20 - Others :

Crown Ressources as cargo owners

     

NB : Information 1 to 14 are extracted from the database EQUASIS. Information are updated at the date of the casualty.

Information from 15 to 20 were found on public websites

 

SUMMARY OF THE CASUALTY
 

Le mercredi 13 novembre 2002 à 14h50, le pétrolier Prestige, battant pavillon des Bahamas, émet un MayDay au large du cap Finisterre (Galice, Espagne). En avarie machine avec une forte gîte, il n'est plus maître de sa manoeuvre et dérive au gré des conditions météo-océaniques. L' équipage est hélitreuillé, à l'exception du capitaine, du second et du chef mécanicien. Le Prestige a chargé 77 000 tonnes de fuel lourd au terminal de Ventspills, Lettonie et peut-être avant à Saint Pétersbourg. Il se rendait vraisemblablement à Singapour avec escale à Gibraltar. A 17h, une observation aérienne dépêchée par les autorités espagnoles met en évidence une fuite de pétrole en mer.

Le Fuel lourd M-100 (terminologie russe) transporté par le Prestige s'avère être le même type de produit que celui déversé par le Baltic Carrier, en mars 2001, au Danemark. Il se caractérise par une densité relativement élevée, proche de celle de l'eau (0.9753) et une forte viscosité initiale (615 centiStockes à 50°C). Il montre, par ailleurs, une très faible tendance à l'évaporation et à la dispersion naturelle. De plus, à l'instar du fuel n°2 (FO2) de l'Erika et du M-100 du Baltic Carrier, il tend à se mélanger avec l'eau de mer pour former une émulsion extrêmement visqueuse.

Le 13 au soir, les remorqueurs Ria de Vigo, Alonso de Chaves, Charuca Silveira et Ibaizabal I de SASEMAR (organisme en charge du sauvetage en mer et de la lutte antipollution) se dirigent vers la zone de l'accident. Le système de remorquage d'urgence du navire ne fonctionne pas et les tentatives de prise en remorque échouent au cours de la nuit.

Le 14 au matin, la prise en remorque réussit finalement, évitant l'échouement du pétrolier, qui s'était significativement rapproché des côtes au cours de la nuit. Le fuel déversé forme un chapelet de nappes s'étendant sur 20 milles de long. SASEMAR a sollicité Météo France pour des prévisions de dérive des nappes. Le Biscaye Plan, plan d'intervention franco-espagnol en cas de sinistre en Atlantique, est déclenché à midi. Des moyens nautiques et aériens de la Marine nationale et des Douanes françaises sont immédiatement mis à disposition de SASEMAR. Le remorqueur de haute mer de la Marine nationale « Ailette », équipé de moyens antipollution adaptés à la récupération de pétrole visqueux (Transrec 250, Hiwax) appareille à 20 h et se dirige vers le Cap Finisterre. Le Président de la CEPPOL (commission d 'études pratique de lutte antipollution de la Marine nationale) et un ingénieur du Cedre participent à cette mission. En fin de journée, la gîte a été réduite mais le bateau continue à fuir.

L'Ailette, navire antipollution affrété par la Marine Nationale (source Marine Nationale)

Vous trouverez sur le site de la SURF, armateur de l'Ailette, une description de ce navire. 

Le 15 novembre au matin, le pétrolier a été remorqué à 60 nautiques des côtes espagnoles. Le convoi fait route vers le Sud à 2 noeuds. Le Prestige a une déchirure de 35 mètres de long sur son flanc droit. La société Smit Salvage, pressentie par l'armateur pour son sauvetage, est sur place.

L'observation aérienne met en évidence un chapelet de nappes de quelques mètres à 2 milles de long, échappées du navire la nuit du 13 au 14. Les plus proches se situent de 7 à 15 milles des côtes, dans l'ouest et le nord du cap Finisterre, entre les îles Sisargas et la Ria de Muros. Les vents portant au Sud Sud-Est, elles pourraient toucher terre dans les 48 heures à venir.

Le 16 novembre au matin, le pétrolier est à 50 nautiques du Cap Toriñana. Le convoi fait route vers le Sud à 1,5 noeuds. La déchirure observée la veille mesure désormais 53 mètres.

Les premiers arrivages à la côte sont observés dans la matinée en divers endroits, entre la Corogne et le cap Finisterre. Un Poste de commandement opérationnel a été mis en place à La Corogne.

La coopérative britannique de lutte antipollution OSRL (Oil Spill Response Ltd) a été contractée par SASEMAR pour intervenir sur le littoral.

Le 17 novembre au matin, le convoi se trouve à environ 75 milles marins à l’ouest du cap Finisterre. Les reconnaissances aériennes indiquent la présence d’un chapelet de nappes qui coïncide avec la route suivie. L’OSRL a lancé un premier chantier de dépollution.

Le 18 novembre au matin, le convoi se positionne à plus de 100 nautiques dans l’ouest-sud-ouest du cap Finisterre. Un survol des Douanes françaises en début d’après midi montre que le navire ne fuit plus.

A terre plusieurs sites prioritaires ont été désignés par les autorités galiciennes. Il s’agit des anses de Camelle, Malpica et Cayon.

Le 19 novembre à 8h50, le navire se casse en deux par 42° 15' N et 12° 08' W, à 130 nautiques des côtes dans l'ouest-sud-ouest du cap Finisterre.

La partie arrière coule à 12 h et la partie avant vers 16 h. Malgré tous les efforts déployés, la tentative de sauvetage du Prestige s'achève sur un échec qui conduit à une situation encore jamais vue : le naufrage des deux moitiés d'un pétrolier fuyard par 3500 m de profondeur, au large d'une région qui a déjà vécu deux marées noires majeures. La longue dérive en mer du fuel, l'ampleur du littoral touché, la difficulté d'un traitement de l'épave à cette profondeur alimentent une volée de critiques contre les décideurs espagnols.

 

Source du résumé : Le CEDRE

 

LOCATION
 

 

 
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DAY TO DAY  
   

Date :

20 Novembre 2002 et après Source : Polmar

 

Pour la suite des évènements (lutte contre la pollution, voir le site Polmar qui vous donnera toutes les infos au jour le jour après le naufrage.

 

Date :

19 Novembre 2002 Source : Yahoo et Polmar

Le pétrolier "Prestige", en perdition depuis près d'une semaine au large de la Galice avec 70.000 tonnes de fioul, a entièrement coulé mardi après-midi.

"Je peux confirmer que le navire a coulé. La proue a disparu à 15h15 GMT", a déclaré Lars Walder, porte-parole de la société néerlandaise de renflouage Smit Salvage.

La poupe du "Prestige", qui battait pavillon bahaméen, avait sombré en début de journée. Le naufrage, à 130 milles du littoral par 3.600 mètres de fond, menace la Galice, une région connue pour ses richesses halieutiques, d'une catastrophe écologique de grande ampleur.

Selon des experts, les cuves risquent, au contact du fond de l'océan, de se fissurer, d'imploser sous l'effet de la pression ou, à défaut, d'être petit à petit rongées par la rouille. Les autorités espagnoles ont précisé que le "Prestige", qui a déjà perdu 5.000 tonnes de fioul, avait laissé échapper entre 5.000 et 6.000 tonnes supplémentaires lorsqu'il s'est rompu.

La marée noire a déjà souillé la côte, privé de travail un millier de pêcheurs espagnols et englué nombre d'oiseaux de mer.

Le pétrolier, affrété par Crown Resources, négociant russe en pétrole basé en Suisse, était deux fois plus chargé que l'"Exxon Valdez", qui en s'échouant au large de l'Alaska, en 1989, avait causé une grave catastrophe écologique.

EFFETS PLUS INSIDIEUX A LONG TERME

Mais à la différence de l'"Exxon Valdez", qui contenait du brut, le "Prestige" transportait du fioul, qui est beaucoup plus dangereux pour l'écosystème. Les produits chimiques toxiques contenus dans le mazout risquent d'avoir des "effets à long terme plus insidieux" que les dégâts immédiats infligés à la vie marine, a prédit Christopher Hails, directeur de programme au Fonds mondial pour la nature (WWF).

Hails ainsi que des écologistes de Greenpeace préconisent de pomper un maximum de fioul des cuves du "Prestige".

Le vice-président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a déclaré que trois bateaux chargés d'endiguer la marée noire se dirigeaient vers les lieux du naufrage et que des remorqueurs, des hélicoptères et des avions de reconnaissance s'activaient autour de la proue.

Le Premier ministre portugais, Jose Manuel Durao Barroso, a annoncé qu'une frégate de la marine portugaise rejoindrait une corvette déjà sur le secteur.

Le ministre portugais de l'Environnement, Isaltino Morais, a précisé que le gouvernement avait mis en place une cellule de crise dirigée par le ministère de la Défense et réunissant des représentants des ministères de l'Agriculture et de l'Environnement.

Les vents et les courants devraient continuer de pousser la marée noire vers les côtes de Galice pendant au moins 48 heures, a estimé un porte-parole de l'Institut hydrographique du Portugal.

Aucun port européen n'avait accepté d'accueillir le pétrolier, dont la coque s'est fissurée mercredi par gros temps. Il s'est brisé en deux alors que les remorqueurs l'emmenaient plus au large pour tenter de limiter les dégâts sur les côtes de Galice, région qui tire l'essentiel de ses revenus de la pêche et du tourisme.

En France, Jacques Chirac s'est déclaré "horrifié" par le naufrage du Prestige et il a exhorté l'Union européenne à mettre en oeuvre en urgence des "mesures draconiennes, sévères" contre les "bateaux-poubelles".

 

Date :

19 Novembre 2002 Source : Yahoo et Polmar

 

La catastrophe écologique redoutée depuis une semaine semble désormais difficilement évitable: le pétrolier "Prestige", qui transportait plus de 70.000 tonnes de fioul, s'est brisé en deux mardi matin et a commencé à couler à environ 250 kilomètres au large de la Galice au nord-ouest de la péninsule ibérique, menaçant d'une marée noire les côtes espagnoles, portugaises et peut-être même françaises.

Ce que tous craignaient s'est produit aux environs de 8h00 du matin (07h00 en temps universel): le pétrolier immatriculé aux Bahamas, qui avait commencé à perdre du carburant mercredi dernier en pleine tempête, s'est cassé durant les opérations de remorquage destinées à l'éloigner des côtes. Le pétrolier se trouve dans les eaux internationales, dans une zone sous la responsabilité du Portugal pour les opérations de sauvetage.

"Il s'est brisé en deux et une moitié est en train de couler", a précisé Claudia Van Andel, une porte-parole de la SMIT, la compagnie néerlandaise de sauvetage en mer qui remorquait le pétrolier. Elle a précisé que le navire avait été détaché des remorqueurs.

La SMIT a estimé que le "Prestige" avait perdu jusqu'à présent entre 5,2 millions et 10,4 millions de litres de fioul. Il reste encore une chance que certains des réservoirs demeurent intacts et viennent reposer par 3.600 mètres de fond ce qui limiterait les dégâts. "Cela dépend beaucoup de la température de la mer. Si elle devient suffisamment froide, le fioul pourrait se solidifier et ce n'est pas si dangereux", a précisé Mme Van Andel.

Mais si les réservoirs cèdent et que le "Prestige" perd la totalité de la cargaison, la marée noire représenterait près de deux fois celle de l'"Exxon Valdez" en 1989 au large de l'Alaska.

"Il y a eu une nouvelle alerte aux vents violents hier soir et c'est manifestement une tempête de trop", a commenté un porte-parole de Universe Maritime, qui gère le navire. "Le fait que nous soyons obligés d'être si loin de la côte a manifestement exposé le navire à ce mauvais temps. C'est regrettable vous le savez et cela fera sans aucun doute l'objet d'un débat dans l'avenir", a ajouté ce responsable sous couvert de l'anonymat.

Le "Prestige" avait déjà laissé échapper mercredi quelque 3.000 tonnes de fioul dans l'océan Atlantique. Le pétrolier présentait une brèche de neuf à quinze mètres sur la partie immergée de la coque, ce qui avait rendu impossible l'utilisation de ses moteurs tandis que les sauveteurs recherchaient un port pour effectuer les réparations.

Sur le rivage, les nappes ont pénétré une bande fragile de 35km entre le cap Finisterre, riche en coquillages, et Malpica. La zone est également réputée pour ses coquillages, ses poulpes et ses crabes. Des dizaines de plages et criques ont été souillées par du fioul épais et déjà la faune côtière est affectée: 150 animaux, essentiellement des oiseaux, ont été recueillis pour être traités.

"Nous avons vu de nombreux poissons et oiseaux morts et d'autres à l'agonie", rapportait Ezequiel Navio, de la branche espagnole ADENA du Fonds mondial pour la nature. Des soldats et des volontaires nettoient toujours des plages entre le cap Finisterre et La Corogne. La pêche, l'une des principales activités de la Galice, est interdite ce qui met des centaines de personne au chômage technique.

Dimanche soir, le capitaine du navire immatriculé aux Bahamas a été écroué après avoir été interrogé pendant cinq heures par un juge à La Corogne. Le juge a fixé sa caution à trois millions d'euros.

Le navire, propriété de la compagne Mare Shipping Incorporated enregistrée au Liberia, faisait route vers Singapour la semaine dernière lorsqu'il a été pris dans la tempête. Les autorités espagnoles affirment que le pétrolier n'avait pas subi d'inspection depuis 1999 malgré des escales régulières à Gibraltar, des accusations démenties par la Grande-Bretagne.

La compagnie qui gère le "Prestige" assure de son côté que c'est la première fois que le pétrolier rencontre de tels problèmes. "Il n'y a eu aucun précédent qui ait entraîné une pollution", selon un porte-parole. Le dernier contrôle subi dans un port avait été effectué en 1999 et la dernière inspection annuelle passée en mai dernier, a-t-il précisé. Tous les cinq ans, le pétrolier est mis en cale sèche pour une inspection totale, dont la dernière remontait à mai 2001, a-t-il ajouté.

La côte du nord-ouest de l'Espagne a essuyé les conséquences de plusieurs avaries de pétroliers ces dernières années. La pire catastrophe est survenue en 1992 quand le tanker grec "Agean Sea" avait perdu plus de 80 millions de litres de pétrole brut après s'être échoué près de La Corogne.

 

Date :

18 Novembre 2002 Source : Yahoo et Polmar

 

Une dizaine de pays européens ont proposé leur aide pour récupérer le pétrole brut échappé des cuves du Prestige, endommagé au large de la côte atlantique de la Galice (nord-ouest de l'Espagne), en réponse à une requête de l'Espagne relayée par la Commission européenne.

"De nombreux Etats membres de l'UE ont mis à disposition des bâtiments et des équipements techniques. Un bâtiment français est déjà sur place et un bâtiment néerlandais est en route", a indiqué lundi la porte-parole de la commissaire européenne à l'Environnement, Margot Wallstroem. "Les Italiens, les Portugais, les Suédois ont aussi offert leur aide. C'est le cas aussi pour la Belgique, l'Allemagne, le Danemark et la Grèce", a-t-elle précisé. La Norvège, qui n'est pas membre de l'Union européenne, a également offert son assistance.

La Commission européenne a par ailleurs "demandé, à la requête des autorités espagnoles, des images satellites qui permettront aux Espagnols de mieux suivre la situation", a précisé la porte-parole de Mme Wallstroem. "La Commission, les autorités espagnoles, la population civile sont très préoccupées par le désastre écologique sur les côtes et essaient d'en limiter l'ampleur", a-t-elle ajouté.

Une quarantaine de kilomètres du littoral galicien, sur plus de 150 km au sud de La Corogne, ont été souillés par les fuites de fioul du pétrolier Prestige, qui se trouvait lundi midi à 202 km du Cap Finisterre. La Commission européenne a précisé lundi que l'Espagne pourrait, le cas échéant, réorienter des fonds structurels européens d'aide aux régions défavorisées en fonction des conséquences de la marée noire du Prestige, qui risque d'affecter gravement le secteur de la pêche en Galice. L'exécutif européen n'a pas non plus exclu que cette marée noire puisse éventuellement entrer dans le champ d'application du nouveau fonds de solidarité européen pour les catastrophes.

Bruxelles a cependant jugé "impossible de répondre pour l'instant" et a souligné que le principe du "pollueur payeur" devait d'abord prévaloir. "En ce qui concerne le fonds de solidarité, il faudrait d'abord évaluer l'ampleur du dommage et c'est loin d'être fait pour l'instant", a déclaré le porte-parole du commissaire européen à la politique régionale, Michel Barnier. Dans tous les cas de figure, "le principe fondamental est celui du pollueur-payeur et si l'on peut indiquer du doigt l'origine de la pollution, c'est là qu'il faut demander une contribution avant de recourir aux fonds publics", a insisté la Commission.

 

Date :

15 Novembre 2002 Source : Yahoo et Polmar

 

Un plan d'intervention franco-espagnol a été déclenché jeudi soir à la demande des autorités espagnoles afin de mobiliser des moyens anti-pollution autour du pétrolier Prestige, remorqué vers le large de la Galice après avoir perdu en mer entre 3.000 et 4.000 tonnes de fioul suite à une voie d'eau.

Les moyens aériens et maritimes engagés dans le plan de lutte anti-pollution et d'observation aérienne, baptisé "Biscaye Plan", comprennent un bâtiment de soutien en haute mer Ailette (Marine nationale) qui doit être sur zone dans un délai de 42H00, un avion Falcon 50 (Marine nationale) et deux avions des douanes.

Le ministre espagnol des Transports, Francisco Alvarez Cascos, a déclaré jeudi "qu'en principe la nappe suit le cap du navire et s'éloigne de la côte" et il a estimé la quantité de fioul déversée en mer à 3.000 à 4.000 tonnes.

Selon le ministère des Transports, la nappe de fioul mesure 20 milles nautiques (37 km) pour 200 m de large et un avion des douanes patrouille dans la zone pour contrôler son déplacement.

Des barrières flottantes pour encercler la nappe et réaliser des opérations de pompage ont été acheminées dans la zone où se trouvent le navire et sept embarcations de sauvetage en mer, de la marine espagnole, ainsi que des remorqueurs, selon M. Alvarez Cascos.

Le navire, transportant 77.000 tonnes de fioul, a signalé mercredi après-midi une voie d'eau, et se trouvait jeudi en début d'après-midi à quelque 5 milles nautiques (9 km) de la côte de Galice, d'où tentaient de l'éloigner quatre remorqueurs, ont indiqué le délégué du gouvernement en Galice, Arsenio Fernandez de Mesa et le directeur général de la marine marchande, José Luis Lopez, au cours d'une conférence de presse à La Corogne.

Vingt-quatre des vingt-sept membres de l'équipage, de nationalité roumaine et philippine, avaient été évacués mercredi après-midi tandis que le capitaine, son second et le chef des machines, tous de nationalité grecque, étaient restés à bord.

Des techniciens de sauvetage en mer ainsi que cinq membres d'équipage et un inspecteur du Commandement maritime de La Corogne se sont rendus jeudi à bord en hélicoptère, pour manoeuvrer le bateau accidenté, qui gîtait toujours, selon les images diffusées par les chaînes de télévision.

Construit en 1976 au Japon, le "Prestige", qui reliait Riga (Lettonie) à Gibraltar (Royaume-Uni, territoire à l'extrême sud de l'Espagne) appartient à la société grecque Mare Shipping Inc et sa dernière inspection avait eu lieu en 1999, selon le ministère espagnol des Transports.

Les techniciens du ministère, qui ont entamé une enquête sur l'avarie du pétrolier, estiment qu'il a été victime d'une "voie d'eau par usure", qui pourrait être due à un défaut de maintenance.

Le secrétaire général de l'Association espagnole des pilotes de port, Emilio Martin, a affirmé aux journalistes que le "Prestige" avait fait par deux fois en 1999 l'objet de dénonciations pour des défauts de sécurité.

La Galice est l'une des régions du monde les plus touchées par les marées noires et, selon Greenpeace, 77.000 navires chargés de substances toxiques, dont des hydrocarbures, passent chaque année au large de ses côtes.

 

Date :

15 Novembre 2002 Source : Yahoo et Polmar

 

Le pétrolier Prestige victime d'une avarie continuait vendredi de s'éloigner de la côte de Galice (nord-ouest de l'Espagne), à plus de 60 milles nautiques, escorté par cinq remorqueurs et une frégate de la marine espagnole, a-t-on appris auprès de la délégation du gouvernement (préfecture) en Galice.

Le pétrolier, battant pavillon des Bahamas, devrait être remorqué jusqu'à 120 milles nautiques, conformément aux instructions données par le gouvernement espagnol, a-t-on précisé de même source. A cette distance de la côte, il devrait ultérieurement, selon la presse, être pris en charge par une entreprise néerlandaise spécialisée dans le sauvetage maritime, engagée par l'armateur grec du navire.

Les moteurs du navire qui transportait 77.000 tonnes de fuel et gîtait jusqu'à 25 degrés après avoir subi une voie d'eau mercredi par gros temps, ont pu être remis en marche, et le pétrolier s'est redressé sur son axe de navigation.

La nappe de fuel que le Prestige a perdu en mer à quelque cinq milles nautiques du Cap Tourinan, à l'ouest de la côte galicienne, s'est scindée en deux nappes distinctes, de cinq et six milles nautiques, selon le ministère des Transports à Madrid.

La quantité de fuel déversée dans la mer est finalement estimée à 1.500 tonnes, selon la préfecture de Galice. "Nous avons cru qu'il y avait une fuite dans deux réservoirs, mais en fait, l'inspecteur de la marine marchande qui s'est rendu à bord a confirmé qu'il ne s'agissait que d'un seul", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la préfecture de Galice.

Vendredi matin, le directeur général de la Marine marchande espagnole et le Capitaine du port de La Corogne ont inspecté en hélicoptère la zone polluée.

Les autorités locales cherchent ainsi à déterminer les endroits où placer les 8 km de barrières acheminées sur place, ainsi qu'une douzaine de pompes et des réservoirs flottants destinés au stockage du fuel, afin d'éliminer la nappe et d'éviter qu'elle n'affecte le littoral galicien.

Jeudi, un plan d'intervention franco-espagnol baptisé "Biscaye Plan" a été déclenché à la demande des autorités espagnoles, afin de mobiliser des moyens antipollution autour du pétrolier, selon les autorités maritimes françaises.

Vingt-quatre des vingt-sept membres de l'équipage, de nationalité roumaine et philippine, avaient été évacués mercredi après-midi tandis que le capitaine, son second et le chef des machines, tous de nationalité grecque, étaient restés à bord.

L'avarie due selon les premiers éléments à l'usure de ce pétrolier monocoque construit au Japon en 1976, appartenant à l'armateur grec Mare Shipping Inc., reliant les ports de Riga (Lettonie) à celui de la colonie britannique de Gibraltar et battant pavillon de complaisance des Bahamas, a relancé le débat sur la sécurité maritime.

Et ce d'autant plus que ce navire "cosmopolite", à l'équipage composé de Grecs, Roumains et Philippins, a été dénoncé à deux reprises pour des manquements à la sécurité en 1999, dans les ports de New York et de Rotterdam, selon les autorités maritimes espagnoles.

Le gouvernement espagnol a dénoncé la situation du Prestige auprès de la Commission européenne à Bruxelles en accusant Gibraltar, territoire de 6 km2 que Madrid revendique, de ne pas appliquer les normes communautaires en vigueur sur le contrôle maritime, et de "concurrence déloyale" dans l'approvisionnement des navires en raison de son statut de paradis fiscal.

"Au regard de la législation actuelle, les Etats membres doivent contrôler 25% des bateaux qui rentrent dans leurs ports. Or ce bateau n'a pas été contrôlé depuis 1999", alors qu'il a fait plusieurs fois escale à Gibraltar, a expliqué à Bruxelles le porte-parole de la commissaire européenne chargée des Transports, Loyola de Palacio.

Dans un communiqué, le gouvernement de Gibraltar a affirmé que le Prestige n'avait fait escale qu'une fois en quatre ans dans la colonie britannique, en juin dernier et a dénoncé la collusion entre la commissaire aux Transports, dont la soeur est la ministre espagnole des Affaires étrangères Ana Palacio, et le gouvernement de Madrid.

Le gouvernement gibraltarien a également démenti que la destination du Prestige soit le port de Gibraltar et a affirmé qu'il respecte pleinement les normes en vigueur du contrôle maritime. "L'Espagne et la commission européenne ont dégainé trop vite, et il semble qu'ils se soient tiré dans le pied", a déclaré le gouverneur de Gibraltar, David Durie.

 

Date :

14 Novembre 2002 Source : Yahoo et Polmar

 

Le pétrolier en difficulté "Le Prestige" dérive vers le large dans une mer agitée, les tentatives des équipes de secours espagnoles de le remorquer ayant échoué en raison de conditions météorologiques particulièrement difficiles au nord-ouest de l'Espagne.

Le navire, battant pavillon bahaméen, a perdu une partie de sa cargaison de 77.000 tonnes de fioul.

L'équipage avait averti mercredi par radio les services de secours espagnols que "Le Prestige" était en difficulté et menaçait de sombrer à une cinquantaine de kilomètres au large du littoral découpé de la Galice, dans une grande zone de pêche.

La radio espagnole a signalé qu'une fuite avait provoqué la formation d'une nappe de pétrole longue de cinq kilomètres. Les autorités ont toutefois écarté le risque d'un écoulement de grande ampleur.

Les causes de l'accident restaient inconnues.

Vingt-quatre des 27 membres d'équipage ont pu être évacués par voie aérienne mais il restait à bord le capitaine et deux hommes, chargés d'aider les équipes espagnoles à remorquer le navire loin des côtes. Les efforts déployés en ce sens ont été vains, le navire se révélant impossible à manoeuvrer.

"Nous avons travaillé toute la nuit avec quatre bateaux pour essayer de remorquer le bateau, pour essayer d'y attacher des câbles. Mais cette opération a échoué une douzaine de fois parce que le bateau n'a pas de moteur, pas de contrôle, pas de gouvernail et, avec la tempête qu'il y a, les câbles se cassent", a déclaré à la radio Fransisco Javier Garate, le directeur des services de sauvetage en mer espagnols.

"Le bateau a continué à dériver toute la nuit à la merci du vent. La bonne nouvelle, c'est que rien n'indique qu'il a une grosse fuite", a-t-il ajouté.

La télévision espagnole a montré le pétrolier, donnant de la gîte par une mer démontée, les vagues déferlant sur le pont. Les sauveteurs devaient affronter des ventes de force 8, soufflant du Cap Finisterre.

BATEAU A COQUE UNIQUE

Un porte-parole des administrateurs grecs a précisé que le pétrolier était à coque unique. Or, l'Union européenne (UE) a adopté une législation interdisant à ces pétroliers de croiser dans ses eaux d'ici 2015, après l'échouage de l'Erika en décembre 1999.

Les services météorologistes ont publié de nouveau bulletins d'alerte, annonçant des vents forts sur la Galice et neuf autres provinces espagnoles. Des rafales ont provoqué la chute de grues dans deux villes espagnoles mercredi, faisant trois morts.

Garate a indiqué que les tentatives de remorquage du pétrolier se poursuivaient. Trois membres d'équipage et des techniciens ont été transportés en hélicoptère sur le bateau pour tenter de relancer les moteurs de l'embarcation.

Les autorités sont en contact avec des experts de l'Union européenne pour mener à bien l'opération de sauvetage, a-t-il ajouté.

Des défenseurs de l'environnement ont dit que s'il se brisait, ce pétrolier vieux de 26 ans risquait de provoquer une catastrophe écologique dans un secteur largement préservé.

"Si le fioul se répandait dans la mer, ce serait une catastrophe", a dit à Reuters Alberto Gil, représentant d'Ecologistes en Action pour la Galice.

Le "Prestige" a appareillé à Ventspils, en Lettonie, selon la Marine Intelligence Unit de la Lloyd's, et se dirigeait apparemment vers Gibraltar.

Le ministère du Développement espagnol a fait savoir qu'il avait demandé au ministère des Affaires étrangères d'adresser une protestation à la Grande-Bretagne, aux Bahamas, à la Lettonie et à la Grèce, le navire étant géré par des administrateurs grecs.

Cet incident intervient presque 10 ans après l'échouage du pétrolier grec Aegen Sea près du port galician de La Corogne. Le pétrolier s'était ouvert en deux et avait pris feu, provoquant une marée noire.

 

Date :

13 Novembre 2002 Source : Yahoo et Polmar

 

Le mercredi 13 novembre 2002 à 14h50 TU,

le pétrolier PRESTIGE, battant pavillon des Bahamas, émet un MayDay au large du cap Finisterre (Galice, Espagne). Il accuse une forte gîte et demande l'évacuation. L' équipage est hélitreuillé, à l'exception du Capitaine, du second et du chef mécanicien. Le navire est en avarie machine, il n'est plus maître de sa manoeuvre et dérive au gré des conditions météo-océaniques.

Le PRESTIGE a chargé 77 000 tonnes de fuel lourd au terminal de Ventspills, Lettonie et peut-être avant à Saint Petersburg. Il se rendait vraisemblablement à Singapour avec escale à Gibraltar. A 17h00 locales, une observation aérienne dépêchée par les autorités espagnoles met en évidence une fuite de pétrole en mer...

 

 

 

CAUSE OF THE DAMAGE  
   

 

The opinion of the Classification society ABS is available on their website.

 

   
Sources : American Bureau of Shipping
 

 

COSTS  

Hull :

USD 7 000 000 Cargo : USD 10 000 000
Liability : TBA Fees : TBA
Others : TBA    
       

Sources :

     

AON MARINE & REINSURANCE REPORT about the renewal 2003

 

 

PHOTOS  

©Douanes Françaises

 

COMMENTS  
TBA

 

 

 

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