Sea Diamond

5 April 2007

Grounding and Sinking

 

 

VESSEL & Interveners

   
       
1 - IMO Number : 8406731 2 - Name of Ship : SEA DIAMOND
3 - Call Sign : SVMC 4 - Gross Tonnage : 224 412
5 - Type of Ship : Passenger (cruise) Vessel 6 -Year of Build : 1986
7 - Flag : Greece 8 -Status of Ship : In Service
       
9 -   Registred Owner : ELONA MARITIME Co 10 - Address :

 

Malta

 

11 - Ship Manager :

CORE MARINE Ltd

12 - Address :
 

8, Antoniou Ampatielou str

Piraeus 185 36

 
13 - Classification Society : DET NORSKE VERITAS 14 - P&I

WEST OF ENGLAND

15 - Surveyor :   16 - Sollicitor :  
17 - Hull Underwriters :   18 - Cargo Underwriters :  
19 - Others :

 

 

20 - Others :

 

     

 

NB : Information 1 to 14 are extracted from the database EQUASIS. Information are updated at the date of the casualty.

Information from 15 to 20 were found on public websites

 

SUMMARY OF THE CASUALTY
 

Le Sea Diamond, navire de croisière appartenant à la compagnie chypriote Louis Cruise Lines, s'est échoué à proximité du port de Santorin, dans l'archipel grec des Cyclades, en mer Égée, jeudi 5 avril 2007. Il a fallu procéder à l'évacuation des 1 167 passagers puis des 391 membres de l'équipage qui se trouvaient à son bord.

Le navire, que l'on pensait initialement pouvoir sauver, a finalement coulé vendredi matin, tandis que l'on signalait la disparition de deux touristes français.

 

LOCATION
 
 

 
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DAY TO DAY  
 

Date :

3 mai 2007 Source :

Echo Touristique

 

Le Sea Diamond fait encore des vagues 

Des passagers du paquebot qui a sombré en Grèce le 5 avril dernier veulent mener une action contre la compagnie de croisières et le voyagiste Marmara pour obtenir un dédommagement supérieur aux sommes qui auraient été déjà versées par les assurances.

Des passagers français rescapés du naufrage du Sea Diamond envisagent de mener une action en justice contre la compagnie Louis Hellenic Cruise et les voyagistes pour obtenir le remboursement de la croisière et des dommages et intérêts. Un groupe de passagers qui avait embarqué avec le TO Marmara a ainsi créé un site Internet  (http://www.association-seadiamond.fr), où chacun raconte son expérience et son vécu du naufrage.

Serein, Yannis Vassilakopoulos, le représentant français de l’armateur que nous avons contacté précise que "les dédommagements prévus selon la Convention d’Athènes ont été versés par les compagnies d’assurance". Et d’ajouter : "l’ensemble des passagers ont été pris en charge à la suite de l’accident qui est survenu le dernier jour de la croisière".

Ces passagers reprochent notamment à Marmara de ne pas avoir organisé immédiatement leur rapatriement en France. Sur place, le TO les a relogés jusqu'au dimanche qui a suivi le naufrage (intervenu le jeudi après-midi) dans ses clubs à proximité d'Athènes , notamment au Mare Nostrum prenant en charge l'ensemble de leurs frais dans le cadre d'une formule tout inclus. Une enveloppe de 200€ par personne  leur a par ailleurs été remise pour faire face aux dépenses de première necessité, tous ayant perdu leurs bagages dans le naufrage. Ils ont ensuite été tous ramenés en France où leurs frais de transport,  post acheminements, taxis... étaient pris en charge. Cette prise en charge que nous avions à l'époque relatée sur notre site Internet et dans notre journal vient contredire les informations diffusées lundi dans un article du journal Le Parisien où le journaliste affirme que les passagers ont du "contacter eux-mêmes les assurances [et] organiser leur rapatriement".  Dans le même article, un passager affirme d'ailleurs que chaque passager s'est vu proposer  par la compagnie 1400€ de dédommagement plus une prime de 1000€, somme qui ne semble donc pas suffisante à leurs yeux. Réponse dans quelques semaines voire quelques mois si l'affaire arrive effectivement devant une cour de justice.

 

Date :

14 Avril 2007 Source :

Info-Grêce

 

La boite noire du Sea Diamond, le paquebot de croisière qui a coulé la veille de Pâques au large de Santorin après avoir heurté un récif, a été repérée vendredi matin au niveau du pont de l'épave immergée. Selon les spécialistes, le contenu de la boite noire devrait permettre d'éclairer les causes du naufrage où deux touristes français sont toujours portés disparus. De son côté l'Organisation maritime internationale a félicité les services de sauvetage grecs pour leur efficacité tandis que les opérations pour limiter les risques pour l'environnement se poursuivent avec le pompage du fuel.

Après la découverte de l'emplacement de la boite noire par le robot sous-marin du Centre grec des Recherches maritime (ELKETHE), les spécialistes vont tenter ce samedi de la remonter à la surface grâce aux deux robots sous-marins télécommandés qui disposent de bras articulés électroniques permettant d'accéder à l'intérieur. Des plongeurs spécialement formés tenteront ensuite de la récupérer en cas d'échec des navires-robots.

Le procureur de l'île de Naxos chargé de l'affaire devrait par ailleurs demander la levée du secret des communications concernant le téléphone mobile du capitaine du Sea Diamond mais aussi des représentants de la société chypriote propriétaire, Louis Cruise Lines, afin de prendre connaissance des propos échangés lors de l'accident.

En parallèle, les opérations pour le pompage du carburant enfermé dans les réservoirs du bateau se poursuivent sous la supervision d'un expert britannique lequel avait déjà participé à la vidange des 70.000 tonnes de fioul lors du naufrage du pétrolier Prestige au large de la Galice en novembre 2002.

 

Date :

12 Avril 2007 Source :

Lloyd's List

 

Sea Diamond owners declined emergency service

By Sandra Speares Wednesday 11 April 2007

OWNERS of the Sea Diamond which sank off the Santorini coast last week were offered an emergency response service by the ship’s classification society Det Norske Veritas shortly after the accident but declined, DNV has said.

DNV said that while Louis Hellenic Cruises did not subscribe to the 24 hour service it provides, the company had been offered it when DNV was informed about the grounding.

According to Maria Pittordis of Hill Dickinson who acts for Louis Hellenic, the company had retained the services of an outside company for this kind of situation in addition to its own emergency response plan and had received offers of assistance from a number of others following the accident.

Commenting on the issue Michael Crye of the Cruise Line International Association said it was a requirement under Solas for a decision support system to be provided on the navigation bridge.

Remotely it was possible to provide a great deal of assistance in terms of support and calculations, he said. Ultimately he said that if the master was competent to make the decisions he was in the best position to do so. “You’ve got to empower the master to make effective decisions”.

Meanwhile the search continues for two missing passengers from the Sea Diamond, which sank following the grounding after the safe evacuation of over 1,500 passengers and crew.

Mrs Pittordis said that the company’s main concern was with the two missing French nationals, and preventing pollution and that the company was cooperating closely with the local authorities.

She explained that as soon as they were told of the two missing passengers, the captain, safety officer and chief officer had gone down to deck three, wading through water and searching without success for 20 minutes.

She confirmed that Captain Marinos Ioannis had taken full responsibility for an error of navigation on his part and had said as much to the authorities.

Capt Ioannis has been charged with negligently causing a shipwreck and marine pollution and failing to observe navigation and collision rules.

The decision to evacuate the vessel was made by the captain with the local authorities, Mrs Pittordis said. The vessel was not in imminent danger of sinking and therefore it was decided not to rush the evacuation. This began at 4.15hrs, half an hour after the accident and was completed by 6.30hrs. The ship was taken under tow to a new location specified by the local authorities where it subsequently sank.

Louis Hellenic’s other major concern was over pollution, and everything was being done to contain the pollution, Mrs Pittordis said. The cruise ship has about 400 tonnes of bunker fuel on board and booms have been deployed to protect the coastline.

An assessment on how to remove the bunkers is being made.

In a statement to the Cyprus Stock Exchange Louis plc gave details of the accident and said the vessel was fully insured, both for its value and for possible pollution and the “financial results would not be affected by its loss”. The Sea Diamond’s cruise schedule was expected would be assured by other vessels, and the company said it was seeking to replace the Sea Diamond with a new ship.

 

Date :

11 Avril 2007 Source :

Metro

 

Une erreur humaine à l'origine du naufrage du "Sea Diamond", selon l'exploitant du navire

Une "erreur humaine" est à l'origine du naufrage du "Sea Diamond", le navire qui a sombré la semaine dernière au large de l'île grecque de Santorin après avoir heurté des récifs, a annoncé mercredi un représentant de la société exploitante Louis Cruise Lines, Giorgos Koubenis.

Le capitaine et cinq membres d'équipage du navire de croisière ont été mis en examen samedi pour négligence. Deux passagers français, un homme de 45 ans et sa fille âgée de 16 ans, de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire), sont portés manquants depuis l'évacuation du bateau. Le naufrage est le "résultat d'une erreur humaine, mais c'est le cas de 75% des accidents en mer", a déclaré M. Koubenis.

Les recherches effectuées, notamment par un robot sous-marin, n'ont pas permis jusqu'à présent de retrouver les deux disparus. Le reste des 1.154 passagers, des Américains pour la plupart, et 391 membres d'équipage ont été évacués sans encombre du "Sea Diamond", un navire battant pavillon grec exploité par la société chypriote Louis Cruise Lines.

Le bateau de 143m de long a sombré peu avant 7h locales (4h GMT) vendredi dernier. Les enquêteurs s'efforcent de vérifier les déclarations de certains passagers et témoins, dont des marins de l'île de Santorin, mettant en cause l'organisation de l'évacuation du navire.

Le syndicat des capitaines de la marine marchande grecque a pris la défense des membres d'équipage. "Une fois de plus, on a fait du capitaine un bouc émissaire, accusé avant même qu'il ait témoigné", déplore le syndicat mercredi dans un communiqué, soulignant que ce navigant est "hautement compétent et respecté".

La disparition de deux passagers "nous remplit de tristesse. Mais l'évacuation a été réalisée avec succès", ajoute le syndicat. AP

 

Date :

8 Avril 2007 Source :

Wikinews

 

Naufrage en mer Egée : l'île de Santorin compte poursuivre l'armateur

ATHENES (AFP) - Les autorités de l'île grecque de Santorin ont annoncé dimanche leur intention de poursuivre en justice l'armateur du bateau de croisière grec Sea Diamond qui a coulé jeudi en mer Egée, estimant que la catastrophe risquait de causer un tort considérable à l'industrie du tourisme.

"Nous considérons qu'il est de notre devoir de lancer des poursuites en justice", a déclaré le gouverneur de la région dont dépend Santorin, Chrysanthos Roussos.

"Nous devons garantir que les propriétaires du bateau prennent en charge l'opération de nettoyage", a-t-il précisé sur la chaîne de télévision publique Net. 

Une petite fuite de carburant apparue à la surface de l'eau a d'ores et déjà été nettoyée, mais selon la Net, les réservoirs du bateau contiennent encore quelque 400 tonnes de pétrole.

Le capitaine du bateau ainsi que ses cinq officiers ont été inculpés samedi pour "négligence ayant causé un naufrage".

Près de 1.600 passagers et membres d'équipage avaient été évacués avant le naufrage du bateau, qui faisait une croisière dans les Cyclades, à l'exception d'un Français, Jean-Christophe Allain (45 ans), et de sa fille Maud (16 ans).

Leur cabine se trouvait près du point d'impact et ils étaient censés s'y trouver au moment du naufrage. Mais les plongeurs de la marine grecque qui ont enfoncé jeudi le hublot de cette cabine ne les y ont pas vus.

Les recherches des deux passagers portés disparus et les tentatives de vider les réservoirs du Sea Diamond sont rendues difficiles du fait que l'épave du navire repose par 120 mètres de fond et que les portes étanches entre les différentes sections du bateau s'étaient fermées automatiquement.

"On ne peut pas utiliser les plongeurs dans ces conditions. Il faut faire venir des machines sous-marines spéciales", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère grec de la Marine marchande.

"Il est impératif de vider les réservoirs de carburant, car le pétrole continuera à s'en échapper et si le bateau descend jusqu'au fond, ce ne sera plus possible", a déclaré Georges Nikolaidis, professeur de chimie physique à l'Institut de formation technologique du Pirée, sur la même chaîne de télévision. 

Le bateau, qui a coulé après avoir heurté un récif, se trouve actuellement entre 90 et 140 mètres de profondeur.

L'île de Santorin est l'une des premières destinations touristiques en Grèce et attire chaque année des centaines de milliers de visiteurs.

Selon le capitaine, son bateau moderne n'aurait pas subi de panne mécanique et aurait été poussé contre le récif par un courant marin, a indiqué la Net. Son journal de bord a été retrouvé par les équipes de secours.

 

Date :

8 Avril 2007 Source :

Lloyd's List

 

Sea Diamond master charged with negligence

By Nigel Lowry in Athens Sunday 8 April 2007

THE master of Greek cruiseship Sea Diamond has been charged with negligence following the ship’s sinking off the coast of Santorini.

The Associated Press said a Greek Merchant Marine Ministry official confirmed the master’s arrest but not a report by state television that five other officers were also charged.

Two passengers remained missing on Friday after Sea Diamond sank in deep water off the Aegean island of Santorini.  The 21 year old Louis Hellenic Cruises ship hit a reef on Thursday afternoon just half a mile offshore as it approached the island’s port.

In a three-hour operation about 1,600 passengers and crew were safely evacuated from the listing cruise liner and by early evening local officials as well as representatives of the cruise line were declaring the situation was “under control”.

However, the vessel appears to have been taking on water from a breach in the hull and the lurch worsened during the evening.

About 11.30 pm Louis issued a statement saying that a French tour party had reported two of its members missing.

A 45 year-old man and his teenage daughter, reportedly occupying a four-berth cabin in the region of the ship that came into contact with the reef, were unaccounted for.

Despite a last-ditch attempt by Greek divers to search the flooded wreck, the pair were still missing when the 22,400 gt cruise ship slipped beneath the waves in the early hours of Friday morning.

The Sea Diamond was bought last year by Louis as Birka Princess from Birka Cruises for $35m and already had one uneventful cruising season under its belt for its new owners. Louis has said it gave ship a $10m upgrade before starting its new career in Greece, including adding a new deck.

Louis confirmed that all other passengers on the five-day Easter cruise were accounted for and safe.

They were returned to Piraeus aboard one of the company’s other vessels, the 16,700 gt Perla, and another passenger ship, the Aegean II.

Most of the passengers were from North America and Europe.

In a statement on Friday Louis Hellenic, which is part of the Cyprus based cruise, hotels and tourism services Louis Group, said its primary concern was to establish the fate of the two missing passengers as well as repatriating the other passengers in the best way possible.

It said that the vessel “met the highest safety standards and was equipped with the latest navigation systems.”

The company added that it was cooperating closely with the authorities “to fully investigate the causes of this accident.”

Also on Thursday, in a completely unrelated incident in Greek waters, a Filipino seaman was killed and three other crew members injured in a lifeboat drill accident aboard the cruise ship Astoria.

The vessel was berthed in the port of Corfu when the accident took place.

 

Date :

8 avril 2007 Source :

Wikinews

 

Le capitaine du Sea Diamond et cinq membres de son équipage sont mis en cause, après la collision du navire de croisière, jeudi 5 avril, avec un récif largement connu de tous les bateaux naviguant dans le lagon de Santorin. Il est reproché au capitaine du navire naufragé d'avoir « causé un naufrage par négligence ».

Le capitaine se voit par ailleurs reprocher d'avoir contrevenu aux règles de sécurité de la navigation et d'avoir causé une pollution. Les six marins mis en cause ont été remis en liberté après leurs interrogatoires et devront fournir ultérieurement des témoignages complémentaires.

Lorsque l'accident est survenu, le Sea Diamond, qui transportait 1 154 passagers et 391 membres d'équipage, se trouvait à peu de distance du quai de débarquement du port de Thira, en contrebas des falaises spectaculaires qui font de Santorin une des destinations touristiques majeures de la Grèce.

L'ancien Birka Princess en 2005, rebaptisé ensuite M/S Sea DiamondLe navire endommagé a été rapidement évacué, au cours d'une opération de secours qui a duré trois heures, sans qu'on parvienne jusqu'ici, après trois jours de recherche, à retrouver deux passagers français, Jean-Christophe Allain, 45 ans, et sa fille de 16 ans, Maud, tous les deux originaires de la ville de Doué-la-Fontaine, dans le département de Maine-et-Loire.

Selon des responsables grecs, un robot sous-marin devrait examiner dans les semaines à venir l'épave gisant par environ 100 mètres de fond. L'évacuation en urgence du Sea Diamond a remis en mémoire le naufrage, en septembre 2000, du ferry Express Samina, près de l'île de Paros, au cours duquel 80 personnes avaient trouvé la mort.

Le porte-parole des Louis Cruise Lines, armateur dont le siège social se trouve à Chypre, a fait une déclaration publique indiquant que la société travaillait en étroite concertation avec les enquêteurs grecs. Il a également exprimé la « profonde douleur » motivée par cet accident et sa solidarité morale avec la famille des deux voyageurs disparus, et indiqué que le navire était tout à fait en règle dans le domaine des inspections de sécurité.

Le Sea Dimaond, lancé en 1986, a coulé vendredi matin, sur les lieux de la dernière escale d'un périple nautique de quatre jours, ayant démarré au Pirée et l'ayant successivement conduit, à travers les Cyclades et la mer Égée, à Patmos, puis dans le port turc de Kuşadası, à proximité du site d'Éphèse, à Rhodes et enfin à Héraklion dans l'île de Crète. L'escale à Santorin devait durer 4 heures et demie, et le navire devait réappareiller jeudi soir pour rejoindre son port d'attache, Le Pirée, vendredi matin.

Certains fonctionnaires du ministère grec du Tourisme craignent que le naufrage du Sea Diamond puisse avoir des répercussions négatives sur cette industrie qui représente 18 % du produit intérieur brut (PIB) de la Grèce. Les autorités ont souligné à plusieurs reprises, depuis l'accident de jeudi après-midi et le naufrage de vendredi matin, que les responsables de l'accident seraient sévèrement punis et se sont félicitées de la bonne coordination des opérations de sauvetage, alors que le pays, depuis la catastrophe de Paros en 2000, a considérablement durci ses règles de sécurité en matière de navigation.

 

Date :

9 avril 2007 Source :

Metro

 

Naufrage en mer Egée : les recherches continuent pour les deux Français disparus

Les autorités de Santorin poursuivaient lundi pour la quatrième journée consécutive des recherches pour retrouver les deux touristes Français portés disparus lors du naufrage jeudi dernier du bateau de croisière grec Sea Diamond au large de cette île en mer Egée (sud).

Trois patrouilleurs, un hélicoptère et des hommes-grenouilles participaient à ces recherches tandis qu'un sous-marin spécial sera envoyé d'ici mardi à Santorin, a-t-on appris auprès du ministère de la Marine marchande.

Près de 1.600 passagers et membres d'équipage avaient été évacués avant le naufrage du bateau, qui faisait une croisière dans les Cyclades, à l'exception d'un Français, Jean-Christophe Allain (45 ans), et de sa fille Maud (16 ans).

Leur cabine se trouvait près du point d'impact et ils étaient censés s'y trouver au moment du naufrage. Mais les plongeurs de la marine grecque qui ont enfoncé le hublot de cette cabine ne les y ont pas vus.

Deux bateaux antipollution continuaient lundi à nettoyer une petite fuite de carburant apparue lors du naufrage à la surface de l'eau tandis que des barrages d'une longueur de 1,5 km ont été mis autour de l'épave du bateau pour empêcher toute expansion éventuelle de pollution, selon le ministère.

Les tentatives de vider les réservoirs du Sea Diamond contenant près de 410 tonnes de pétrole, se sont jusqu'ici rendues difficiles du fait que l'épave du navire repose par 100 mètres de fond.

Le capitaine du bateau ainsi que ses cinq officiers ont été inculpés samedi pour les délits de "négligence ayant causé un naufrage", de "violations des règlements internationaux de sécurité de la navigation et de pollution".

Le bateau avait coulé dans la nuit de jeudi à vendredi quelques heures après avoir heurté un récif près de Santorin, l'une des premières destinations touristiques en Grèce.

Selon le capitaine, le Sea Diamond, construit en 1986 et décrit par son exploitant chypriote Louis Hellenic Cruise Lines comme "ultra moderne", n'aurait pas subi de panne mécanique et aurait été poussé contre le récif par un courant marin.

 

Date :

7 avril 2007 Source :

Wikinews

 

Le Sea Diamond, navire de croisière appartenant à la compagnie chypriote Louis Cruise Lines, s'est échoué à proximité du port de Santorin, dans l'archipel grec des Cyclades, en mer Égée, jeudi 5 avril 2007. Il a fallu procéder à l'évacutation des 1 167 passagers puis des 391 membres de l'équipage qui se trouvaient à son bord.

Le navire, que l'on pensait initialement pouvoir sauver, a finalement coulé vendredi matin, tandis que l'on signalait la disparition de deux touristes français.

Le Sea Diamond avait quitté son port d'attache, Le Pirée, à proximité d'Athènes, vers 11 heures du matin, lundi, et effectuait un périple de quatre jours à travers les Cyclades et la mer Égée, qui l'avait successivement conduit à Patmos, puis dans le port turc de Kuşadası, à proximité du site d'Éphèse, à Rhodes et enfin à Héraklion dans l'île de Crète. Son retour au Pirée était prévu vers 6 heures du matin, ce vendredi.

L'escale dans le port de Thira devait initialement durer 4 heures et demie, entre 16h30 et 21h, et permettre aux passagers d'effectuer l'une ou l'autre des excusions prévues au programme.

Le navire naufragé, le Sea Diamond était un navire de 22 412 tonneaux, long de 143 mètres, construit par la firme finlandaise Valmet aux chantiers navals de Vuosaari, à Helsinki. De 1986, il avait navigué, sous le nom de Birka Princess, en mer Baltique avant d'être revendu par son armateur, la Birka Line [2], à l'armateur chypriote Louis Cruise Lines.

Le navire avait bénéficié, en 1999, d'importants travaux de réfection et d'agrandissement de sa capacité. En pleine saison, il pouvait accueillir jusqu'à 1 357 passagers.

L'accident est survenu alors que le navire était parvenu à environ 1 mille nautique (environ 1,8 km) du port de Thira, lorsqu'il a heurté un récif qui a ouvert une large brèche dans la coque, provoquant une gîte de 12°.

L'équipage du Sea Diamond a immédiatement mis à la mer des canots de sauvetage et commencé à procéder à l'évacuation des passagers, tandis que divers bateaux de la marine marchande et de la marine de guerre se détournaient rapidement de leur route pour procéder aux opérations de secours, aidés en outre par plusieurs hélicoptères.

Les autorités maritimes grecques se sont félicitées du temps qui était clément et n'a pas compliqué les opérations d'évacuation, qui ont duré environ trois heures.

Les premières informations laissaient à penser que personne n'avait été blessé au cours de l'accident. Passagers – en majorité des Américains et des Allemands – et membres d'équipage ont été conduits au village de Thira où ils devaient être hébergés pour la nuit, avant d'être pris en charge, vendredi matin, par un autre navire de la compagnie Louis Cruise Lines, chargé de les reconduire au Pirée.

Il est apparu, vendredi matin, que deux passagers français, Jean-Christophe Allain, âgé de 45 ans et sa fille Maude, âgée de 16 ans, étaient portés disparus. L'épouse de M. Allain, qui semble s'être échappée de justesse lorsque l'eau s'est engouffrée brusquement dans leur cabine au moment de l'accident, est quant à elle saine et sauve, de même que son fils, qui se trouvait sur le pont lors de la collision avec le récif.

On annonçait, jeudi soir, de possibles opérations de stabilisation du navire, puis son remorquage vers le port de Thira, prélude à d'autres réparations à même de lui permettre de regagner son port d'attache.

Toutefois, quinze heures après l'accident, il est apparu que les dommages causés au navire de croisière étaient beaucoup plus importants que ce qu'on avait laisser entendre initialement puisque le Sea Diamond a coulé à pic, vendredi matin vers 7 heures.

Des opérations de plongée sont prévues pour explorer l'épave du navire, qui gît désormais par 200 m de fond.

 

 

CAUSE OF THE DAMAGE  
   

 

The first information and indication provided by the local authorities are that the cause of this sinking seems to be due to an human error. Master and Officers will have to provide with information about their

 

 

   
Sources :  
 

 

COSTS  

Hull :

USD 50 000 000 Cargo : USD
Liability :

TBA

Fees : TBA
Others : TBA    
       

Sources :

Lloyd's list 19 April 2007    
 

 

PHOTOS  

 

 

 

Crédits

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