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Echouement du TK BREMEN le 16 décembre 2011


Summary : On the 16 December 2011, during the strom "Joaquim", the M/V TK BREMEN grounded on a brittany beach in France near Etel. Minor pollution was detected. All available state departement involded in this matter are making all the necessary efforts to avoid a major pollution. Based on the available informations (16 December 2011), it is not possible to say if the vessel could be towed and made free. According to the available information, it is now confirmed that the vessel will be dismantled on the beach by EURO-DEMOLITION, well known in this kind of work (ROKIA DELMAS)

 

Vessel & Interveners 

 

1 - IMO NUMBER 8113487 2- NAME OF SHIP TK BREMEN
3 - Call Sign 9HXQ5 4 - MMSI 248270000
5 - Tonnage Brut 3992 7 - DWT 6605
8 - Type de navire General Cargo Ship 9 - Status of Ship Casualty
9 - Flag Malta 9- Year of build 1982
10 - Propriétaire déclaré BLUE ATLANTIC SHIPPING 10-1 Address

 

Care of Adriyatik Gemi Isletmeciligi ve

Ticaret AS, Kat 2, Blok B,

Denizciler Is Merkezi, Ord Prof Fahrettin Kerim Gokay

Caddesi 14, Altunizade Mah, Uskudar,

34662 Istanbul, Turkey.

 

11 - Ship Manager ADRIYATIK GEMI ISLETMECILIG 11-1 Address

Kat 2, Blok B, Denizciler Is Merkezi,

Ord Prof Fahrettin Kerim Gokay

Caddesi 14, Altunizade Mah, Uskudar,

34662 Istanbul, Turkey.

12 - ISM Manager

ADRIYATIK GEMI ISLETMECILIG

12 -1 Address

 

Kat 2, Blok B, Denizciler Is Merkezi,

Ord Prof Fahrettin Kerim Gokay

Caddesi 14, Altunizade Mah, Uskudar,

34662 Istanbul, Turkey.

13 - Classification Society

Bureau Véritas

14 - P&I

 Assuranceforeningen Skuld

15 - Hull Insurers

 

16 - Salvors : 

 

 

 

Location of the casualty

 

 

Pictures

 

 © Marine Nationale


Story

 

Le rapport du BEA MER est sorti (18 avril 2012)

 

Le 16décembre, le TK Bremen s'échouait à Erdeven(56). Hier, le Bureau d'enquêtes sur les événements de mer (BEA Mer) a rendu son rapport. Il met en cause le mauvais temps, la mauvaise gestion du mouillage par le commandant et émet des préconisations.

 

Dans son rapport, le BEAMer revient, tout d'abord, sur la chronologie de l'échouement. À11h, le 15décembre 2011, le TKBremen quitte le port de Lorient. Les prévisions météorologiques sont très mauvaises pour la soirée et il mouille sous Groix, pour attendre une accalmie. En fin d'après-midi, le vent fraîchit et le TKBremen, haut sur l'eau, commence à dériver mais n'utilise pas suffisamment sa machine pour tenir le mouillage. Sorti de l'abri relatif de Groix, le commandant décide de se repositionner. Le navire ne parvient cependant pas à gagner un mouillage abrité.

Jusqu'à minuit, le commandant ne fait part d'aucune inquiétude. C'est à ce moment qu'il évoque, pour la première fois, un remorquage avec son armateur, qui lui intime l'ordre de tenir son mouillage. Devant l'insistance du commandant, l'armateur finit, à0h36, par donner son accord mais Le Scorff, remorqueur de Lorient, ne peut appareiller. Il est, en effet, d'astreinte de sécurité au port en raison de la présence, à quai, d'un pétrolier et les conditions climatiques mettent potentiellement en danger l'équipage (Force 11). À2h01, le TKBremen s'échoue sur la plage de Kerminihy, à Erdeven.

Pour le BEA, «la décision de quitter Lorient ne peut être retenue comme facteur contributif, même s'il est évident que le fait de différer l'appareillage aurait évité l'accident». Selon le rapport, l'autorité portuaire de Lorient n'était pas en mesure d'interdire l'appareillage du cargo, dans la mesure où les conditions météo, «au moment de l'appareillage», permettaient la sortie du navire sans «risque pour la sécurité des ouvrages» du port. Les conditions météorologiques «très difficiles» constituent «le premier facteur déterminant de l'événement». Mais le BEA impute une responsabilité au commandant qui n'a pas su maîtriser son mouillage: «L'insuffisance d'utilisation de la machine et le fait de ne pas mouiller immédiatement la deuxième ancre constituent le second facteur déterminant».

Le BEA recommande, par ailleurs, à l'administration chargée de la réglementation portuaire, «en cas de conditions météorologiques exceptionnellement défavorables», «la notification au capitaine, par l'autorité portuaire, de la situation météorologique et des conditions locales», «l'information du port par le capitaine sur les raisons d'un départ en dépit des conditions prévues». En outre, le BEA demande «d'encadrer la zone de mouillage d'attente de Lorient: délimitation, statut, surveillance et intervention...». Si le cargo a aujourd'hui disparu, la procédure judiciaire suit son cours. Le parquet de Brest a ouvert une information judiciaire pour «pollution par hydrocarbures consécutive à une faute caractérisée de navigation ayant conduit à l'échouement du navire». Le commandant a été placé sous le statut de témoin assisté.

 

Le TK BREMEN pourrait être déconstruit sur place......Pour une fois qu'un navire pourrait être déconstruit en France, les écologistes ne sont toujours pas contents...

 

Les experts penchent pour une déconstruction. Son remorquage est aussi envisagé.

Remorquage ou déconstruction ? Le pompage du cargo TK Bremen qui s'est échoué sur une plage du Morbihan, vendredi lors de la tempête Joachim, se poursuit. Une fois cette opération terminée, la préfecture maritime et la préfecture terrestre décideront alors du sort du navire maltais.

L'état de la coque du cargo est décisif pour le choix de l'option qui sera retenue. Le remorquage de l'épave n'est réalisable que si la coque du navire est "intègre", a expliqué le porte-parole de la préfecture maritime de l'Atlantique, Marc Gander. Une évaluation de "l'état de la coque et de la structure du bateau" sera donc ensuite réalisée.

D'ores et déjà, "des trous et des fissures énormes" ont été repérés, a-t-il précisé. Dimanche, la ministre de l'Ecologie et des Transports avait indiqué que, selon les architectes navals, la structure du navire était "probablement trop abîmée" pour la déséchouer.

C'est pourquoi, la préfecture maritime envisage fortement une déconstruction. Tout comme les experts. Concrètement, il s'agirait dans un premier temps en une élimination des produits potentiellement dangereux tels que les éventuelles peintures au plomb ou traces d'hydrocarbures, avant la démolition de la coque par découpe.

"On risque de devoir le déconstruire sur place", ce qui "prend du temps", avait dit Nathalie Kosciusko-Morizet. Si la déconstruction de ce navire de 109 mètres de long l'emporte, "ce sera un chantier énorme et qui demandera des moyens considérables", a insisté Marc Gander.

Le dernier chantier de ce type, celui du "Rokia Delmas (185 m) avait pris un an". Ce porte-conteneurs s'était échoué le 24 octobre 2006 au large de l'île de Ré.

La perspective de l'ouverture d'un chantier de déconstruction à Erdeven, sur un site classé Natura 2000 et proche des exploitations conchylicoles de la ria d'Etel, inquiète des associations de protection de l'environnement. Car, pointe du doigt l'association environnementaliste Robin des Bois, l'opération "impliquerait de nombreux aménagements logistiques, regroupement et stockages de matières dangereuses et trafics de matériaux".

Reste qu'il faut être patient avant de décider de l'avenir du cargo, car la durée des opérations de pompage n'est pas déterminée. "On ne sait pas, tant qu'il y a des choses à pomper, on pompe", a justifié Marc Gander. Il s'agit d'"un chantier pas normal : il faut se rendre compte que le bateau se trouve entouré d'eau à mi-marée, tapé par les vagues", a-t-il souligné.

 

Mer et Marine : 16 décembre 2011

 

C'est un spectacle impressionnant qu'offre depuis ce vendredi matin le vraquier maltais TK Bremen, jeté à la côté dans la nuit par la tempête qui a balayé la façade atlantique. Le navire, long de 109 mètres, est planté sur la plage d'Erdeven, près de la ria d'Etel, dans le Morbihan. Si la cargaison ne pose pas de problème puisque le bateau naviguait à vide, le carburant contenu dans ses soutes (180 tonnes de fuel et 40 tonnes) provoque une pollution. L'échouement a, en effet, provoqué des déchirures dans la coque, laissant s'échapper des hydrocarbures. La pollution est certes limitée, se cantonnant principalement autour du bateau, mais elle n'en demeure pas moins grave. Le fuel de propulsion est, en effet, très nocif pour les oiseaux marins et le TK Bremen s'est échoué dans une zone naturelle protégée. Des plaques d'hydrocarbures ont, par ailleurs, atteint ce matin la ria d'Etel, où se trouvent de nombreuses fermes ostréicoles. Pour les professionnels, le danger économique est majeur en cette période de fêtes de fin d'année, qui constituent le gros des ventes d'huitres. Venue sur place ce midi, la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Moriset, leur a apporté son soutien et indiqué que tous les moyens seraient mis en oeuvre pour lutter contre la catastrophe.

Sur zone, tous les moyens de secours disponibles sont mobilisés. Pompiers, gendarmes, marins, équipes de la sécurité civile... Le plan POLMAR de lutte contre les pollutions maritimes a été déclenché par la préfecture du Morbihan et la préfecture maritime de l'Atlantique. Alors que des barrages flottants sont en cours de déploiement, des équipes sont constituées pour commencer à nettoyer la côte. Aux premiers moyens mis en oeuvre dès l'accident survenu, des renforts sont attendus. La sécurité civile a, ainsi, mobilisé deux sections, soit 60 hommes, et débloqué des moyens pour équiper 150 personnes afin de lutter contre la pollution. Mais les opérations sont rendues difficiles en raison de la météo, qui demeure mauvaise, même si le gros de la tempête Joachim est passé. C'est pourquoi le pompage des soutes du TK Bremen depuis la mer a été écarté, au profit d'un pompage depuis la terre. Le mauvais temps, ainsi que les marées (avec des coefficients qui vont augmenter la semaine prochaine), laisse craindre que la pollution se disperse et que le maintient de barrages flottants soit délicat. Au-delà de la nécessité d'empêcher la propagation des hydrocarbures, il convient également de traiter le navire, solidement planté sur la plage. Des investigations vont devoir déterminer quelle est l'étendue des dégâts et s'il est possible de dégager la coque. Dans le cas contraire, à l'image du Rokia Delmas échoué sur l'île de Ré en 2006, il faudra procéder au démantèlement sur place du navire, ce qui prendra de nombreux mois. Compte tenu des premières constations faites sur la coque, c'est malheureusement une piste qui a été évoquée par la ministre de l'Ecologie.

Le TK Bremen s'est échoué vers 2 heures du matin. Il avait quitté le port de Lorient, dans l'après-midi d'hier, pour mouiller au nord de l'île de Groix. Il comptait y attendre l'amélioration des conditions météorologiques avant de reprendre sa route vers l'Angleterre. Mais le vieux cargo, construit en 1982, n'a pas été capable, face aux violentes rafales de vent, de tenir son mouillage. Il a donc commencé à dériver vers la côte. A 00H40, le TK Bremen a demandé assistance au Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) d'Etel. Idéalement, le navire aurait pu être assisté par les remorqueurs portuaires de Lorient. Mais la tempête empêchait ceux-ci de tenter une sortie. Le CROSS a donc donné l'ordre au grand Remorqueur d'Intervention, d'Assistance et de Sauvetage (RIAS) Abeille Bourbon d'appareiller. Conçu pour assurer des sauvetages dans les pires conditions, le bâtiment, basé à Brest, avait pris comme d' habitude en cas de tempête son poste à Groix, de manière à pouvoir intervenir, en cas de problème, au plus près du dispositif de séparation du trafic maritime. Malheureusement, ce n'est pas dans le DST qu'on avait cette fois besoin de lui, mais au large de Lorient. Trop éloignée, l'Abeille Bourbon n'a pu arriver à temps. Le RIAS a toutefois rejoint la zone afin de pouvoir intervenir si la situation du TK Bremen, une fois échoué, venait à se dégrader. Si les conditions sont réunies, il pourra aussi, à la faveur d'une marée haute, tenter de le dégager. Quant à l'équipage, constitué de 19 marins, il a été évacué par la Marine nationale. Cette dernière a fait intervenir l'un de ses nouveaux hélicoptères Caïman Marine (version française du NH90 NFH), qui a réalisé à cette occasion sa première opération de sauvetage (la mise en service opérationnelle du Caïman Marine est intervenue le 8 décembre). Hélitreuillés, les marins du TK Bremen, sains et saufs, ont été évacués vers la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué, près de Lorient.

Une enquête a été ouverte. Les investigations ont été confiées par le parquet de Brest à la Gendarmerie maritime.

 


Costs

 

1 - Hull & Machinery USD 2 Millions (estimation) 2 - Cargo USD 0
3 - Salvage USD 0 4 - Costs USD XXXX

 

 

Liabilty Limits

 

1- LLMC 1976 DTS 750 164 2 -LLMC 1996 DTS 1 796 800
3 -CLC PROT 1992 DTS XXX 4 - CLC PROT 2000 DTS XXXX
5 - PAL 1974 DTS XXX 6 - PAL PROT 2000 DTS XXX
7 - BUNKER 2001 SANS OBJET

 

Cause of the casualty

 

Under investigation 

 

Sources - Links - Reports

 

 Marine Traffic

 

 Préfecture Maritime de l'Atlantique

 

Le Blog de Philip Plisson

 

 Rapport du BEA MER sur le TK BREMEN

 

 D

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