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Sinistres Majeurs

Heurt du Jolly Nero avec la Tour de Contrôle du Port de Gênes le 7 mai 2013

Summary : On the 7 may 2013, at approximately  23H30, the container vessel JOLLY NERO owned by IGNAZIO MESSINA & C SPA, hit the tower control of the Genova Port (Palazzina Piloti). The tower collapsed, causing the death of 3 persons ; four more people are in hospital and six missing. This type of accident is very rare. According to the first informations available on Internet, the vessel suffered an engine problem. The harbour Master is quoted as saying that such a large ship shouldn't have been manouvering in that area, and that she had two tugs assisting with a pilot on board.. This page will be updated as soon as we have more information.

 

Vessel & Interveners 

 

1 - IMO NUMBER 7361233 2- NAME OF SHIP JOLLY NERO
3 - Call Sign IBYS 4 - MMSI 247170400
5 - Tonnage Brut 40 594 7 - DWT 30 866
8 - Type de navire Container Vessel 9 - Status of Ship In service
9 - Flag Italy 9- Year of build 1976
10 - Propriétaire déclaré IGNAZIO MESSINA & C SPA 10-1 Address

 

Via Gabriele d'Annunzio 91

16121 GENOA GE

Italy

11 - Ship Manager

IGNAZIO MESSINA & C SPA

11-1 Address

 

Via Gabriele d'Annunzio 91

16121 GENOA GE

Italy

 

12 - ISM Manager

 

IGNAZIO MESSINA & C SPA

 

12 -1 Address

 

 

Via Gabriele d'Annunzio 91
16121 GENOA GE
Italy 

 

13 - Classification Society

 

Registro Italiano Navale

14 - P&I

 UK P&I

 

15- Hull Insurers

 

 Unknown

16 - Salvors

 

 

  

Location of the casualty

 

 

 

Pictures

 

 

 

Story

 

BBC NEWS - 8 mai 2013 (http://bbc.in/18X4usW)

At least four people have died and several more are missing after a container ship crashed into a control tower in the Italian port of Genoa. The Jolly Nero smashed into the concrete and glass tower late at night, reducing it to rubble.
Three people were reported to have been trapped inside a lift that fell into the water as the tower collapsed.
Rescue workers have been searching in the rubble for survivors while divers scoured the water around the dock.
The accident occurred at about 23:00 on Tuesday night (21:00 GMT), when a shift change was taking place in the control tower and as many as 14 people were inside.
The ship was manoeuvring out of the port with the help of tugboats in calm conditions, on its way to Naples, reports said.
The cause of the crash was not immediately clear, but Genoa's Il Secolo XIX newspaper quoted the Jolly Nero's captain as saying that two engines appeared to have failed and "we lost control of the ship".
The head of the Genoa Port Authority, Luigi Merlo, told the newspaper: "It's very difficult to explain how this could have happened because the ship should not have been where it was."
The Jolly Nero has been impounded and its captain was being questioned
The ship's owner, Stefano Messina, who arrived at the port soon after the crash, had tears in his eyes as he told journalists: "We are all utterly shocked. Nothing like this has ever happened before, we are desperate."
"It's a terrible tragedy. We're in turmoil, speechless," Port Authority President Luigi Merlo told local TV.
All that was left of the control tower after the crash was a buckled metal exterior staircase.
"It was an incredible sight: the control tower was leaning perilously," the port's nightwatchman told La Repubblica newspaper.
One of the victims was reported to be a 30-year-old man who worked for the coast guard.
The other victims had not been identified.
Genoa's prosecutor is investigating the incident, Corriere Della Sera newspaper says. The ship has been impounded and the captain is being questioned.
The Jolly Nero is almost 240 metres (787 feet) long and has a gross tonnage of nearly 40,600 tonnes. It is owned by the Italian firm Ignazio Messina & Co.
The crash revived memories of the crash involving the Costa Concordia cruise ship off the Italian island of Giglio in January 2012, which left 32 people dead.

 

AFP 8 mai 2013

Les recherches se poursuivaient mercredi pour retrouver une personne disparue après la collision dans la nuit d'un porte-conteneurs contre une tour de contrôle du port de Gênes (Italie), un accident spectaculaire qui a fait au moins sept morts.

Nouvelle tragédie maritime en Italie, un an après le naufrage du Concordia. Sept personnes ont trouvé la mort dans le port de Gênes où un porte-conteneurs a violemment heurté mardi soir une tour de contrôle, ont annoncé mercredi les forces de l'ordre. Une partie de la tour s'est effondrée dans la mer sous le choc. Selon un bilan encore provisoire fourni par le ministère des Transports et de l'Infrastructure, outre les sept morts, on dénombrait quatre blessés et deux disparus.

"Cinq corps ont été récupérés et deux autres découverts, mais pas récupérés. Il y a deux enquêtes, une de la justice et l'autre des gardes-côtes", a déclaré à la chaîne de télévision SKY TG-24 Filippo Marini, chef du service de presse des gardes-côtes. Deux fils de Maurizio Potenza, 50 ans, pilote employé dans le port, avaient raconté aux médias dans un premier temps que leur père avait été retrouvé blessé mais vivant, alors que ce dernier fait partie des sept morts.

Le commandant placé sous enquête pour "homicide par imprudence"

Les pompiers ont déployé des équipes de plongeurs, et des spécialistes avec des chiens pour les opérations de secours, mais toutes les forces locales participent à l'intervention, aussi bien les carabiniers que les gardes-côtes et une entreprise privée portuaire. Treize personnes se trouvaient dans la tour quand celle-ci a été violemment heurtée par le navire.

Un appel téléphonique est parti depuis un téléphone portable sous les décombres de la tour dans le courant de la nuit mais l'appel a été interrompu trop rapidement pour que l'emplacement de l'appareil puisse être identifié avec précision. Les opérations de secours se poursuivaient mercredi tandis que le parquet de Gênes a ouvert une enquête pour homicide involontaire. Le commandant du Jolly Nero a par ailleurs été placé sous enquête pour "homicide par imprudence", a précisé l'agence italienne Ansa.

"Il a foncé sur la tour"

Au moment de sortir du port, le plus grand port industriel et commercial d'Italie, le "Jolly Nero", un porte-conteneurs de la compagnie Messina, a, pour une raison inconnue, effectué une mauvaise manœuvre et heurté de plein fouet la Palazzina Piloti, d'où sont contrôlés les mouvements des bateaux. "Il a foncé sur la tour, mais à ce stade, nous ne savons pas pourquoi", a expliqué un employé de la Messina, basée à Gênes, propriétaire du bateau.

Sous le choc très violent, la tour de contrôle, une haute structure de métal où se trouvent les bureaux des pilotes du port ainsi que les garde-côtes, s'est inclinée de 45 degrés et une partie s'est même affaissée dans l'eau. Les personnes qui s'y trouvaient sont tombées à l'eau.

Le maire de Gênes, Marco Doria, a proclamé une journée de deuil dans la cité, après "le très grave accident survenu au port, qui frappe la ville tout entière". En appelant à une minute de silence au Sénat, Maurizio Rossi sénateur de la Ligurie, dont Gênes est la capitale, a souligné que la tragédie "frappait au coeur la première industrie de la ville qui traverse par ailleurs une grave crise économique".

Deux moteurs bloqués ?

"C'est le moment où le plus de personnes se trouvaient dans la tour", ont expliqué des garde-côtes au journal local, il Secolo XIX, car au moment du choc, le tour de service changeait dans le personnel de la capitainerie du port. Arrivé sur les lieux, l'armateur du bateau, était sous le choc : "Jamais une chose pareille n'était arrivée. Nous sommes désespérés", a-t-il déclaré au bord des larmes. Le président de l'Autorité portuaire, ainsi que le maire, ont également accouru sur les lieux.

Selon l'Ansa, le Parquet de Gênes a immédiatement ouvert une enquête. Le substitut du procureur a placé le navire sous séquestre et interrogé le commandant. Le navire italien a près de 200 mètres de long, 30 mètres de large et pèse plus de 40.500 tonnes. Selon les premiers témoignages, il semblerait que deux moteurs se soient bloqués, rendant le porte-containeurs incontrôlable. Cet accident rappelle douloureusement aux Italiens la tragédie du Costa Concordia. Ce paquebot de croisière avait fait naufrage le 13 janvier 2012 après avoir heurté un rocher tout près de l'île toscane du Giglio, faisant 32 morts.

 

Costs

 

1 - Hull & Machinery

USD

2 - Cargo USD 
3 - Salvage USD  4 - Costs USD 

 

 

Liabilty Limits

 

1- LLMC 1976 DTS XX 2 -LLMC 1996 DTS XX
3 -CLC PROT 1992 DTS XXX 4 - CLC PROT 2000 DTS XXXX
5 - PAL 1974 DTS XXX 6 - PAL PROT 2000 DTS XXX
7 - BUNKER 2001 SANS OBJET    

 

Cause of the casualty

 

Under investigation

 

Sources - Links - Reports

 

Port Authority of Genova

 

Compagnie Ignazio Messina & C. S.p.A

 

 C

 

 D

 

 

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Le Lyubov Orlova : Paquebot fantôme dans l'Atlantique Nord

Lyubov Orlova Liner (7)Le monde maritime a ceci de fascinant qu'il nous livre régulièrement des histoires hors du commun, dont la mer seule semble avoir le secret. Mais au delà de l'anecdote, l'histoire peut également en dire long sur le monde dans lequel nous vivons et celle du Lyubov-Orlova en fait indéniablement partie.

Son histoire n'est en effet pas banale puisque ce paquebot est devenu un navire fantôme, perdu dans l'Atlantique Nord, tantôt repéré, tantôt perdu.....une sorte de "flying dutchman" du XXIième siècle devenant également une caricature des dérives et des abus du monde maritime.
L'histoire du navire commence il y a bientôt 40 ans. Paquebot brise-glace de la classe mariya Yermolova destiné aux croisières arctiques et antarctiques , il est construit par le chantier naval de Brodogadimoste Titovo de Kraljevica (actuelle Croatie) pour le compte de la compagnie soviétique Far Eastern Shipping Company (FESCO).

Il navigue sous pavillon soviétique puis russe jusqu'en août 1996, avant d'arborer le pavillon maltais pendant 13 ans et enfin celui des îles Cook à partir de 2009. Pour autant, et malgré plusieurs changements de propriétaires, il restera longtemps opéré par la même compagnie, la Lubov Orlova Shipping Co Ltd qui le frêtera régulièrement à des tours opérateurs comme Marine Expeditions, Quark Expeditions ou encore Cruise North Expeditions. En 1981, il reçoit même la médaille de l'Ordre de l'Amitié des Nations pour avoir participer à une mission de sauvetage en mer.

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Le MSC FLAMNIA et le traitement des navires en difficulté : Echec ou succès ? Quelques éléments de réflexions

MSC FLAMINIA Article Fortunes de Mer 25112012Autant le dire d'emblée, l'arrivée à bon port du MSC FLAMINIA dans le port de Wilemshafen le 9 septembre dernier nous a laissé un fort goût d'inachevé et cette sensation, partagée par les nombreuses personnes "du métier" avec qui nous avons évoqué cette épopée, que quelque chose n'avait pas fonctionné dans ce dossier, et que le gouvernement français (et sans doute d'autres Etats Côtiers comme la Grande Bretagne) n'avait pas "joué le jeu" du concept de port refuge, laissant finalement l'armateur se débrouiller seul en tenant "à bout de gaffe", et hors de ses eaux sous juridiction, l'indésirable navire.

Un drôle de sentiment que ce dossier a finalement été traîté comme celui du Prestige, pétrolier Libérien qui fut victime d'une déchirure de la coque le 13 novembre 2002 (dont la cause reste inconnue mais que les témoignages des marins font supposer être le résultat d'un heurt avec un conteneur, un objet flottant ou une vague déferlante), et que les autorités espagnoles ont tenté de faire remorquer vers le large avant qu'il ne brise et coule dans la tempête le 19 novembre 2002, sa cargaison de pétrole polluant les côtes du Portugal d'Espagne et de France.

Sauf qu'en 2012, les Etats Côtiers disposaient de tout l'arsenal juridique pour que celà ne pusise se reproduire. Autrement dit, nous aurions eu les armes juridiques mais pas le courage et/ou la volonté de les utiliser. Fort heureusement cette fois-ci, le navire ne s'est pas brisé, n'a pas pollué (ou peu) et n'a pas fini sa vie au fond de l'océan avec, dans le cas présent, plusieurs milliers de conteneurs à la dérive dans l'Océan Atlantique.

Sitôt le navire accosté, plusieurs interviews sont parues dans la presse nationale et régionale comme s'il s'agissait d'éteindre l'incendie de la polémique naissante sur le traitement réservé à ce navire.

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MSC FLAMINIA : En route pour Jade-Weser-Port a Wilhelmshaven

MSC FLAMINIA_14072012L'histoire ne touche sans doute pas à sa fin mais le premier chapitre est en voie de conclusion. Le transit du cargo MSC Flaminia, en attente au large de l'Angleterre depuis un incendie le 14 juillet et des explosions mortelles, a débuté dimanche dernier à 16h45 en direction de l'Allemagne, a-t-on appris auprès de la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord.

Initialement prévu vendredi soir, le départ du cargo de 300 mètres de long et qui transportait 2.876 conteneurs au moment de l'explosion, avait été repoussé pour des raisons techniques liées à son remorqueur, le Fairmount Expedition.

"Le Fairmount Expedition, l'un des remorqueurs composant le convoi assistant le MSC Flaminia, ayant dû ravitailler en carburant et effectuer des changements de personnels samedi 1er septembre, le transit du MSC Flaminia en Manche et mer du Nord a finalement débuté dimanche 2 septembre vers 16h45", a précisé la préfecture dimanche soir dans un communiqué.

Le convoi a quitté sa zone d'attente dans les eaux britanniques, à 40 milles nautiques (environ 75 km) de la pointe anglaise de Penzance.

"Le convoi (...) allant à une allure comprise entre 4 et 5 nouds, devrait se trouver à l'entrée du dispositif de séparation de trafic des Casquets lundi 3 septembre à 13h30 et à l'entrée de celui du Pas de Calais mardi 4 septembre à 14h", a ajouté la préfecture qui note que lors de son transit dans les eaux françaises, "il fera l'objet de la même vigilance que les autres bâtiments naviguant dans cette zone".

Le MSC Flaminia doit être réparé en Allemagne (jade-weser-port-wilhelmshaven) où il est remorqué par le Fairmount Expedition avec l'escorte de deux autres bateaux, les remorqueurs Anglian Sovereign et le Carlo Magno, tous trois opérés par la société néerlandaise spécialisée Smit. Le commandement général allemand des urgences maritimes table sur cinq jours de trajet.

Au terme de semaines de spéculations sur la nature exacte de la marchandise du cargo, qui venait des Etats-Unis, des inspections ont établi la semaine dernière que le navire était en état de remonter la Manche sans risque et que la partie dangereuse de sa cargaison (une quarantaine de tonnes de déchets de PCB) a été détruite dans l'incendie.

A l'heure ou cet article est publié, le navire est au large de Cherbourg et va bientot s'engager dans le détroit du Pas de Calais, l'un des plus fréquentés au monde. Quelques heures plus tard, ce sera la fin de l'acte I de cette fortune de mer aux questions si nombreuses qui n'ont pour la plupart reçu aucune réponse.

Au delà de la théorie du complot sur la nature exacte de la marchandises (auquel semble croire le site Odin.tc) à laquelle nous ne croyons que peu, la vérité étant probablement que les armateurs n'ont qu'une connaissance incomplète de la marchandise qu'ils transportent, le véritable problème posé par cette avarie est l'absence de réaction des Etats Côtiers. Comme nous l'avons déjà écrit sur ce site, les Etats ont demandé à cor et à cri la désignation de ports refuge pour éviter que ne se reproduisent des catastrophes comme celle du Prestige dont on se rappelera qu'elle est essentiellement du à l'absence de courage des autorités espagnoles qui ont voulu à tout prix éloigner le navire plutôt que de l'accueillir dans une baie protégée ou le navire aurait certes pollué, mais sur une étendue moindre ; On connaît le resultat et les centaines de kilomètres de côtes souillées, sans compter les produits toxiques partis par le fond...

MSC FLAMINIA_14072012C'est dans cette optique que le parlement européen avait adopté le paquet "Erika III", transposé rapidement en Droit Français dans le Code des Transports. Dans le cas du MSC FLAMINIA, en refusant l'entrée dans les eaux sous juridiction française, le gouvernement s'est tout bonnement mis à l'abri de l'application de règles qu'il a lui-même souhaité. Ainsi, en exigeant auparavant que le navire soit "safe", et qu'il soit quasiment certain que le navire ne courre plus aucun danger pour donner l'autorisation d'entrer dans les eaux, le gouvernement a complètement trahi l'esprit du port refuge dont l'objet même est d'accueillir des navires en détresse et dont "le pronostic vital est engagé". Si le navire est en bon état, navigable, que sa stabilité est bonne, qu'il n'y a pas de pollution, d'incendie, de voie d'eau, etc...le navire n'a pas besoin d'un port refuge mais d'un port pour réparer et il peut, à priori, accèder à n'importe quel port, comme les autres navires....Les sorties de nos ministres avaient donc quelque chose de ridicule lorsqu'ils exprimaient leur avis sur ce sujet et qui consistait à dire : OK pour accueillir le MSC FLAMINIA, mais à condition qu'il soit en bon état...

Cet exemple du MSC FLAMINIA n'est pas vraiement encourageant car si d'aventure, le cas se reproduisait avec un armateur moins présent, un navire qui menance réellement de sombrer, il faudra plus que quelques communiqués de presse pour justifier une position de refus d'accueil du navire.

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WILHELM GUSTLOFF : Suite de notre série les "fortunes de mer du passé"

WILHELM GUSTLOFF_Disaster_30-January-1945(1)Après le TITANIC, et comme nous vous l'annoncions, nous publions aujourd'hui une nouvelle fiche consacrée à une "fortune de mer" dont quasiment personne ne connait l'existence, le WILHEM GUSTLOFF. Il s'agit certes plus d'une "fortune de guerre" car elle intervint à la fin de la seconde guerre mondiale en pleine débacle des troupes nazies, mais elle a surtout pour caractéristique d'être probablement à ce jour la plus grande catastophe maritime par le nombre de personnes civiles ayant péri au cours d'un naufrage. Ce sont en effet près de 9 500 personnes qui périrent dans les eaux glacées de la Mer Baltique lors du torpillage de ce paquebot par un sous-marin soviétique dont le Commandant fut décoré pour cet acte héroîque (sic). Celà représente, en pertes humaines, près de six fois celle du TITANIC (1 500 morts et disparus).

Fortune de Mer, Fortune de Guerre, Crime de Guerre, à chacun de juger en lisant l'histoire de ce navire et en naviguant sur les quelques sites internet que nous avons trouvé sur le sujet. La fiche de cette fortune de mer est ici.

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Naufrage du WILHELM GUSTLOFF le 30 janvier 1945

Summary : The MV Wilhelm Gustloff was a German KdF flagship during 1937–1945, constructed by the Blohm & Voss shipyards. It sank after being torpedoed by the Soviet submarine S-13 on 30 January 1945. The Wilhelm Gustloff′s final voyage was during Operation Hannibal in January 1945, when it was sunk while participating in the evacuation of civilians, military personnel, and Nazi officials who were surrounded by the Red Army in East Prussia. The Gustloff was hit by three torpedoes from the S-13 in the Baltic Sea under the command of Alexander Marinesko on the night of 30 January 1945 and sank in less than 45 minutes. An estimated 9,400 people were killed in the sinking, possibly the largest known loss of life occurring during a single ship sinking in recorded maritime history.

 

Vessel & Interveners 

 

1 - IMO NUMBER N/A. Yard number : 511 (Blöhm & Voss) 2- NAME OF SHIP WILHEM JUSTLOFF
3 - Call Sign DJVZ 4 - MMSI N/A
5 - Tonnage Brut

25 484 (GRT)

7 - DWT
8 - Type de navire Passenger Ship 9 - Status of Ship Sunken
9 - Flag Germany 9- Year of build 1937
10 - Propriétaire déclaré German State (Kraft durch Freude) 10-1 Address

 

11 - Ship Manager

11-1 Address

 

 

12 - ISM Manager

 

N/A

Address

N/A

13 - Classification Society

14 - P&I

 

15 - Hull Insurers

 

16 - Salvors

No

 

 


Location of the casualty

 

 

Pictures

 

 


Story (Wikipédia)

 

The Wilhelm Gustloff was constructed by the Blohm & Voss shipyards. Measuring 208.50 m (684 ft 1 in) long by 23.59 m (77 ft 5 in) wide with a capacity of 25,484 gross register tons, she was launched on 5 May 1937.

The Wilhelm Gustloff was the first purpose-built cruise liner for the German Labour Front (Deutsche Arbeitsfront, DAF) and used by subsidiary organisation Kraft durch Freude (KdF) (Strength Through Joy). Its purposes were to provide recreational and cultural activities for German functionaries and workers, including concerts, cruises, and other holiday trips, and as a public relations tool, to present "a more acceptable image of the Third Reich." She was the flagship of the KdF cruise fleet, last civilian role, until the spring of 1939. From then on, she served the needs of the German military.

During the summer of 1939, she was pressed into service to bring the Condor Legion back from Spain after the victory of the Nationalist forces under General Francisco Franco in the Spanish Civil War.

From September 1939 to November 1940, she served as a hospital ship, with her official designation being Lazarettschiff D.

Beginning on 20 November 1940, the medical equipment was removed from the ship and it was repainted from the hospital ship colors of white with a green stripe to standard naval grey. As a consequence of the British blockade of the German coastline, she was used as an accommodations ship (barracks) for approximately 1,000 U-boat trainees of the 2nd Submarine Training Division (2. Unterseeboot-Lehrdivision) in the Polish port of (Gdynia) which was occupied by Nazis and renamed to Gotenhafen, located near Gdańsk] The Wilhelm Gustloff sat dockside for over four years, until she was put back in service to transport civilians and military personnel as part of Operation Hannibal.

The ship's final voyage was to evacuate German refugees and military personnel as well as technicians who worked at advanced weapon bases in Baltic from Gdynia, then known to the Germans as Gotenhafen, to Kiel.

The ship's complement and passenger lists cited 6,050 people on board, but this did not include many civilians who boarded the ship without being recorded in the ship's official embarkation records. Heinz Schön, who carried out extensive research into the sinking during the 1980s and 1990s, concluded that the Wilhelm Gustloff was carrying a crew of 173 (naval armed forces auxiliaries), 918 officers, NCOs, and men of the 2. Unterseeboot-Lehrdivision, 373 female naval auxiliary helpers, 162 wounded soldiers, and 8,956 civilians, among them an estimated 4,000 children, for a total of 10,582 passengers and crew.

The ship left Gotenhafen early on 30 January 1945, accompanied by the passenger liner Hansa, also filled with civilians and military personnel, and two torpedo boats. The Hansa and one torpedo boat developed mechanical problems and could not continue, leaving the Wilhelm Gustloff with one torpedo boat escort, the Löwe. The ship had four captains (three civilian and one military) on board, and they could not agree on the best course of action to guard against submarine attacks. Against the advice of the military commander, Lieutenant Commander Wilhelm Zahn (a submariner who argued for a course in shallow waters close to shore and without lights), the senior civilian captain—Friedrich Petersen—decided to head for deep water. When he was informed by a mysterious radio message of an oncoming German minesweeper convoy, he decided to activate his ship's red and green navigation lights so as to avoid a collision in the dark, making the Wilhelm Gustloff easy to spot in the night. The source or authenticity of this radio message was never confirmed and there was no oncoming German minesweeper convoy as it later turned out.

Because the Wilhelm Gustloff had been fitted with anti-aircraft guns it was not marked as a hospital ship, no notification of it operating in a hospital capacity had been given and, as it was transporting combat troops, it did not have any protection as a hospital ship under international accords.

The ship was soon sighted by the Soviet submarine S-13, under the command of Captain Alexander Marinesko, which launched three torpedoes at the Wilhelm Gustloff′s port side about 30 km (16 nmi; 19 mi) offshore between Władysławowo and Łeba soon after 21:00 (CET), hitting it with all three. (Marinesko intended to fire four torpedoes but the fourth misfired and the crew had to disarm it.) The first torpedo (with sign onboard — "For Motherland") struck near the port bow. The second torpedo ("For Soviet people") hit just ahead of midships. The third torpedo ("For Leningrad") struck the engine room in the area below the ship's funnel, cutting off electrical power to the ship. The Gustloff took a light list to port and settled rapidly by the head. The fourth torpedo (disarmed) was named "For Stalin".

In the panic that followed, many of the passengers were trampled in the rush to the lifeboats and life jackets. Some equipment was lost as a result of the panic. The water temperature in the Baltic Sea at this time of year is usually around 4 °C (39 °F); however, this was a particularly cold night, with an air temperature of −18 to −10 °C (-0 to 14 °F) and ice floes covering the surface. Many deaths were caused either directly by the torpedoes or by drowning in the onrushing water. Others were crushed in the initial panic on the stairs and decks, and many jumped into the icy Baltic. But the majority of those who perished succumbed to exposure in the freezing water.

Less than 40 minutes after being struck, the Wilhelm Gustloff was lying on her side and sank bow-first, in 44 m (144 ft) of water. Thousands of people were trapped inside on the promenade deck.

German forces were able to rescue some of the survivors from the attack:torpedo boat T-36 rescued 564 people; torpedo boat Löwe, 472;Minesweeper M387, 98; Minesweeper M375, 43; Minesweeper M341, 37; the steamer Göttingen saved 28; torpedo-recovery boat (Torpedofangboot) TF19, seven; the freighter Gotland, two; and Patrol boat (Vorpostenboot) V1703 was able to save one baby.

All four captains on the Gustloff survived its sinking, but an official naval inquiry was started only against Wilhelm Zahn. His degree of responsibility was never resolved, however, because of Nazi Germany's collapse in 1945.[9]

The figures from the research of Heinz Schön make the total lost in the sinking to be about 9,343 men, women, and children. This would make it the largest loss of life in a single sinking in maritime history.

In an article in the popular magazine Sea Classics, Irwin Kappes mentions that "there were over 6,000 passengers on board." He also states that the escort ship Löwe was alongside within 15 minutes, taking off as many survivors as she could carry, and that when Captain Henigst of the cruiser Admiral Hipper, herself carrying 1,500 evacuees, received reports from her lookouts that she was under torpedo attack, he chose not to stop to pick up survivors. Kappes gives a precise total of those lost in the sinking as 5,348. The source of this information was the German book Die Gustloff Katastrophe written by Heinz Schön, who later revised his original numbers.

Heinz Schön's more recent research is backed up by estimates made by a different method. The Discovery Channel program Unsolved History undertook a computer analysis of the sinking, using software called maritime EXODUS, which estimated 9,400 dead of over 10,600 on board. This analysis considered the passenger density based on witness reports and a simulation of escape routes and survivability with the timeline of the sinking.

Many ships carrying civilians were sunk during the war by both the Allies and Axis.However, based on the latest estimates of passenger numbers and those known to be saved, the Wilhelm Gustloff remains the largest loss of life resulting from the sinking of one vessel in maritime history. Günter Grass, in an interview published in The New York Times on Tuesday 8 April 2003 said, "One of the many reasons I wrote Crabwalk was to take the subject away from the extreme Right...They said the tragedy of the Gustloff was a war crime. It wasn't. It was terrible, but it was a result of war, a terrible result of war."

About 1,000 German naval officers and men, were aboard and died in the sinking of the Gustloff. The women on board the ship at the time of the sinking were inaccurately described by Soviet propaganda as "SS personnel from the German concentration camps".There were however a number of female naval auxiliaries among the passengers.

Noted as "Obstacle No. 73" on Polish navigation charts, and classified as a war grave, Gustloff rests at 55°04′22″N 17°25′17″E, about 30 km (16 nmi; 19 mi) offshore, east of Łeba (17.33E) and west of Władysławowo (18.24E). It is one of the largest shipwrecks on the Baltic Sea floor. In order to protect the property on board the war grave-wreck of the MV Wilhelm Gustloff and to protect the environment the Polish Maritime Office in Gdynia has forbidden diving within a 500 m (1,600 ft) radius of the wreck.

In 2006, a bell recovered from the wreck and subsequently used as decoration in a Polish fish restaurant was lent to a privately funded "Forced Paths" exhibition in Berlin.


Costs

 

1 - Hull & Machinery

25 M Reichmarks (building cost)

2 - Cargo USD 
3 - Salvage USD 0 4 - Costs

USD 



 

 

Liabilty Limits

 

1- LLMC 1976 DTS XX 2 -LLMC 1996 DTS XX

3 -CLC PROT 1992

DTS XXX 4 - CLC PROT 2000 DTS XXXX
5 - PAL 1974 DTS XXX 6 - PAL PROT 2000 DTS XXX
7 - BUNKER 2001 SANS OBJET

 

Cause of the casualty

 

 Russian Torpedoes. Act of War or War Crime ?. Still difficult to say, even 65 years after.

 

Sources - Links - Reports

 

 Wilhelm Gustloff Museum (personal website)

 Article Revue Herodote

 Wikipédia (English)

 Wilhelm Gustloff website

 Wilhem Gustloff website

 

 

 

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MSC FLAMINIA : L'incendie est éteint, la gite est correcte : Le navire peut entrer dans un port,.....comme tous les autres navires !

MSC FLAMINIA_14072012 (26)La Préfecture maritime a confirmé hier que le MSC Flaminia avait bien corrigé sa gîte et était donc désormais apte à pouvoir entrer dans un port. La société hollandaise Smit, qui déploie toujours trois remorqueurs pour secourir le MSC Flaminia, a par ailleurs annoncé que le feu était désormais maîtrisé à bord.

"Sur les derniers clichés pris par l'avion qui survole quotidiennement le navire, on ne distingue effectivement pratiquement plus de fumées", confirmait encore ce midi la Préfecture maritime Atlantique. Selon les autorités françaises, il manque cependant encore une condition pour qu'un accord soit trouvé : "Nous ne savons toujours pas où l'armateur souhaite diriger son navire, ni ce qu'il veut en faire par la suite. Nous espérons néanmoins une décision qui pourrait intervenir assez rapidement."

Le MSC Flaminia, en difficulté depuis le 14 juillet entre la France et la Grande-Bretagne (incendie à bord, deux marins tués et trois autres blessés, équipage évacué), se trouvait cette nuit à plus de 300 miles nautiques des côtes françaises (plus de 500 km).

"Il s'est éloigné pour échapper à une dépression qui arrive aujourd'hui et devrait durer jusqu'à demain", précise la Préfecture maritime.

L'armateur allemand ne confirme à l'instant qu'une seule information : les conditions météo sont mauvaises, et empêchent d'ailleurs depuis lundi la poursuite des opérations de sauvetage à bord. Pour le reste, l'armateur ne semble évoquer aucune issue rapide. "Les négociations relatives à la permission d'entrer dans une zone abritée du littoral ou d'un port refuge n'ont toujours pas porté leurs fruits".

Ces informations ne font malheureusement que confirmer ce que nous avons écrit : Maintenant que tout va bien et que le risque est quasiment réduit à 0, le navire peut rentrer dans nos eaux et dans un port....comme tous les autres navires. Pas sur que ce soit l'esprit de la règlementation sur les ports refuges. Quant à l'explication selon laquelle l'arrivée du MSC FLAMINIA aurait pu interrompre les jeux olympiques, difficile d'y prêter le moindre crédit, tant celà semble invraisemblable. Ceci étant, plus c'est gros, plus ça passe auprès des foules.

 

 

 

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