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2016MBST041 001 001Sous ce titre volontairement provocateur, nous imaginons les discussions qui ont pu avoir lieu à la Préfecture Maritime, chez l'armateur, ses assureurs, et chez les sauveteurs au cours des dernières heures. 
Alors que le navire n'était qu'à quelques miles nautiques des longues côtes ensablées des landes, la dernière tentative de passage d'une remorque avant de laisser le navire s'échouer sur une plage semble avoir été couronnée de succès, le navire étant en ce moment même remorqué vers l'ouest "en attendant de lui trouver un port refuge", la Préfecture Maritime précisant tout de même que la remorque pouvait casser d'un moment à l'autre, avec un retour à la situation initiale d'un navire à la dérive.
Alors pourquoi écrire que le remorquage pourrait s'avérer, in fine, une mauvaise idée ? Parce que la question a très certainement du se poser de laisser le navire "se poser" doucement sur le sable ou les opérations de délestage, dépollution, et de déchargement de la marchandise auraient pu se faire dans des conditions relativement aisées et déjà connues des autorités et des sauveteurs, avec l'exemple du Rokia Delmas, échoué en octobre 2006 sur un banc de sable près de l'île de Ré avec une cargaison relativement similaire (billes de bois).
Car en effet, si le remorquage échoue, le navire risque une nouvelle fois la perdition, et rien ne garantit que les vents ou les courants lui permettront de s'échouer un banc de sable.
La solution du remorquage avec le port de refuge espagnol (comme celà se dessine à l'heure ou nous écrivons ces lignes) pourrait alors virer à la catastrophe.
La question qui se posera alors : Pourquoi avoir choisi cette solution, finalement risquée, du remorquage.....
On en reparle dans quelques jours...
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