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Remorquage du MODERN EXPRESS : Bonne ou mauvaise idée ?

2016MBST041 001 001Sous ce titre volontairement provocateur, nous imaginons les discussions qui ont pu avoir lieu à la Préfecture Maritime, chez l'armateur, ses assureurs, et chez les sauveteurs au cours des dernières heures. 
Alors que le navire n'était qu'à quelques miles nautiques des longues côtes ensablées des landes, la dernière tentative de passage d'une remorque avant de laisser le navire s'échouer sur une plage semble avoir été couronnée de succès, le navire étant en ce moment même remorqué vers l'ouest "en attendant de lui trouver un port refuge", la Préfecture Maritime précisant tout de même que la remorque pouvait casser d'un moment à l'autre, avec un retour à la situation initiale d'un navire à la dérive.
Alors pourquoi écrire que le remorquage pourrait s'avérer, in fine, une mauvaise idée ? Parce que la question a très certainement du se poser de laisser le navire "se poser" doucement sur le sable ou les opérations de délestage, dépollution, et de déchargement de la marchandise auraient pu se faire dans des conditions relativement aisées et déjà connues des autorités et des sauveteurs, avec l'exemple du Rokia Delmas, échoué en octobre 2006 sur un banc de sable près de l'île de Ré avec une cargaison relativement similaire (billes de bois).
Car en effet, si le remorquage échoue, le navire risque une nouvelle fois la perdition, et rien ne garantit que les vents ou les courants lui permettront de s'échouer un banc de sable.
La solution du remorquage avec le port de refuge espagnol (comme celà se dessine à l'heure ou nous écrivons ces lignes) pourrait alors virer à la catastrophe.
La question qui se posera alors : Pourquoi avoir choisi cette solution, finalement risquée, du remorquage.....
On en reparle dans quelques jours...
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Incendie du Norman Atlantic le 28 décembre 2014

Summary : On 28 December 2014, Norman Atlantic caught fire in the Strait of Otranto, on a ferry run from Patras to Ancona. A fire broke out on the car deck just before 6:00 am local time, half an hour after leaving port of Igoumenitsa, Greece, an intermediate stop, when she was 44 nautical miles (81 km) northwest of the island of Corfu, 33 nautical miles (61 km) northwest of the island of Othonoi.[5] At the time she was carrying 222 vehicles, 411 passengers, and 55 crew (22 Italian, 33 Greek). The heat from the fire permeated the entire ship, even starting to melt people's shoes on the reception deck. The incident happened in Greek territorial waters but with night closing in, the ship started drifting towards Albania. There were gale-force winds and lashing rain. Passengers claim that the order to abandon ship was not given until four hours after the fire had started. Despite their cabins filling with smoke, no alarm had been sounded. They also state that the crew of Norman Atlantic gave them little assistance. One group of 40 managed to escape in a lifeboat, but others were prevented from doing so as the lifeboats were damaged or destroyed by the fire.
An international rescue effort, led and coordinated by the Italian Coast Guard was started to evacuate the 466 passengers and crew aboard. Greek Defence Minister Nikos Dendias stated that Italian authorities had responded to a Greek request for assistance and that the Italian Coast Guard had assumed control of the rescue operation. The rescue operation was being coordinated from the Italian ship Cruise Europa. Italian Prime Minister Matteo Renzi said that first passengers were rescued by a helicopter and that his government was working with the Greek one. As darkness fell, the Italian navy said that a tugboat, the Marietta Barretta, had finally been able to attach itself to the ferry. Greek Marine Minister Miltiadis Varvitsiotis confirmed the towing operation but said he did not know the destination of the tugboat; although Albania was "much closer", he said the final decision rested with the Italian rescuers who "know the situation better". Prime Minister Renzi informed reporters that the ferry was evacuated and that Captain Giacomazzi was the last one to leave the ship at 2.50pm.
Ten people were killed, and at least eight were injured. Officials stated that one person died after jumping from the burning ship. A 62-year-old Greek man was the first of the fatalities to be recovered. So far only 427 of the 478 people believed to have been on board were rescued.As of 29 December 2014, Norman Atlantic is under tow to Brindisi, Italy

 

Vessel & Interveners 

 

1 - IMO NUMBER 9435466 2- NAME OF SHIP NORMAN ATLANTIC
3 - Call Sign IBUM 4 - MMSI 247277400
5 - Tonnage Brut 26 904 7 - DWT 7 800
8 - Type de navire Ferry 9 - Status of Ship Total loss (probably)
9 - Flag Italian 9- Year of build 2009
10 - Propriétaire déclaré VISEMAR DI NAVIGAZIONE SRL 10-1 Address

 

Via Romea 44,
45014 Porto Viro RO,
Italy

 

11 - Ship Manager

Same as owner

11-1 Address

 

Same as owner

 

 

12 - ISM Manager

 

Same as owner

 

12 -1 Address

 

Same as Owner

 

13 - Classification Society

 

Registro Italiano Navale

14 - P&I

 Assuranceforeningen Gard - Norway

 

15- Hull Insurers

 

SIAT (40 %) as Leader

GENERALLI (30, 25 %)

ARISCOM (4,25 %)

See below for whole repartition

16 - Salvors

 Impresa Barretta

 

  

Location of the casualty

 

 

 

Pictures

 

 

 

Story

 

29 december 2014 : Norman Atlantic casualty is probably a CTL (Tradewinds)

The insurance market is braced for the vessel to be declared a constructive total loss as a result of extensive damage that may well render repair economically unviable.

The hull of the 26,900-gt Norman Atlantic (built 2009) is insured for EUR 40m with a EUR 15m increased value policy on top making the total loss payout facing insurers some $67m.

Genoa based marine insurer Societa Italiana Assicurazioni e Riassicurazioni (SIAT) leads the cover on the ferry, writing 43% of the hull policy and 77.5% of the increased value cover.

Italian insurance giant Generali is in for 30.25% of the hull cover and Ariscom for 4.25%.

Outside Italy London based Atrium underwriting and its Lloyd's of London syndicate 609 is in for 7.5% of hull and IV covers with Swiss Re and the Mapfre insurance group of Spain also in for 7.5% on both policies.

The protection and indemnity cover of the Norman Atlantic is with the Norway based Gard club who are in for a substantial claim as they cover both passenger and crew liabilities.

The ferry is entered with Gard by Italian owner Visemar di Navigazione, but Anek Lines has cover as a charterer for the Norman Atlantic with the West of England Club. Anek insures its owned fleet for P&I risks with the UK Club.

It is too early for the fate of the vessel to be decided but the view in the insurance market is that although the Norman Atlantic is only five years old it will be a CTL.

So far no salvage contract has been agreed but Smit is understood to be talking to the owner.

The casualty also raises key questions about the safety of even modern ferries.

Only a relatively modest number of survivors were able to take to the lifeboats despite the vessel being on an even keel and not listing.

There will also be questions to be asked about fire protection standards as vehicle fires on ro-ro vessels are not uncommon.

 

1er Janvier 2015 : Le Norman Atlantic n'a sans doute pas livré tous ses secrets : Il manquerait au moins 100 personnes à l'appel (LE POINT)

 

Le Norman Atlantic n'est pas encore prêt de livrer ses secrets, plus de trois jours après l'incendie de ce ferry en mer Adriatique, qui a fait au moins 13 morts, mais un nombre toujours indéterminé de "disparus". La plupart des 427 rescapés ont pu retrouver leurs proches entre mardi et mercredi mais le ferry, lui, était toujours en mer mercredi, dans le canal d'Otrante, qui sépare l'Italie de l'Albanie. Il devait être remorqué mercredi vers le port italien de Brindisi (sud-est) mais, en raison du mauvais temps, le navire a pris la direction de l'Albanie, vers la baie de Vlora pour se mettre à l'abri.
Il reprendra ensuite le chemin de Brindisi, destination favorisée par les autorités italiennes, qui ont coordonné les secours. Il faudra pour cela attendre une amélioration des conditions météorologiques, mais un départ dès mercredi soir n'est pas exclu, selon le procureur de Bari (sud-est), Giuseppe Volpe, chargé de l'enquête en Italie. Cela devrait permettre une arrivée de jour à Brindisi, distant d'environ 80 milles (150 km) de Vlora, afin de faciliter les délicates manoeuvres d'approche, a-t-il encore expliqué. L'Albanie a annoncé mercredi en milieu de journée avoir autorisé le ferry à quitter ses eaux territoriales.
En attendant cette arrivée qui n'a cessé depuis lundi d'être retardée, le mystère reste entier sur le nombre de victimes de l'incendie, dont plusieurs pourraient encore se trouver dans les profondeurs du navire. La présence de clandestins à bord est désormais "établie", trois d'entre eux ont été identifiés, deux Afghans et un Syrien ayant demandé l'asile politique, avait indiqué le procureur en charge de l'enquête ouverte en Italie, Giuseppe Volpe. Mais il y en avait sans doute bien davantage, cachés dans les nombreux camions transportés par le Norman Atlantic, avait-t-il expliqué. Or, l'incendie s'est déclenché au niveau des ponts inférieurs, là où étaient garés ces camions. Deux des trois victimes italiennes sont d'ailleurs des chauffeurs de camions. Le port de Patras en Grèce, point de départ du ferry, est une des plaques tournantes du trafic de clandestins en Méditerranée, où des milliers d'hommes, de femmes et parfois d'enfants cherchent désespérément à s'embarquer en quête d'une vie meilleure.
Plusieurs rescapés ont évoqué la présence de migrants clandestins à bord à leur arrivée mardi à Brindisi, ou lundi à Bari, un peu plus au Nord. Près de 500 personnes ont pu se trouver à bord du Norman Atlantic, a estimé le procureur Volpe. C'est nettement plus que les 474 personnes enregistrées sur le manifeste d'embarquement, selon la compagnie grecque Anek, qui a affrété ce ferry. Cette liste a été plusieurs fois révisée, passant de 478 à 475 avant de s'établir mercredi à 474 passagers et membres d'équipage.
Sur les 371 passagers récupérés sur le ferry, 234 sont grecs, 54 turcs, 22 albanais, 22 italiens et 10 de nationalité suisse, sans compter d'autres nationalités... et deux chiens. Neuf des dix Français présents à bord ont été pris en charge, mais on est toujours sans nouvelle du dixième. Giuseppe Volpe, le procureur de Bari en charge de l'enquête ouverte en Italie, a expliqué lors d'une conférence de presse, mercredi 31 décembre, qu'il s'attendait à "trouver d'autres victimes sur l'épave". Selon les nouvelles évaluations établies par la marine italienne sur le nombre de personnes à bord, "nous sommes sans nouvelle d'au moins 98 personnes", a fait savoir le procureur, dont les propos sont retranscris par le quotidien italien Il Fatto Quotidiano.
La justice italienne va désormais s'efforcer d'établir les circonstances de ce drame et de désigner les responsables, alors que des passagers ont dénoncé le manque de préparation de l'équipage. Le commandant du Norman Atlantic, Argilio Giacomazzi, a été interrogé une partie de la nuit par les services du procureur Volpe, a-t-on appris de source judiciaire. "Nous avons clarifié chaque aspect et répondu à toutes les questions", a affirmé son avocat, Alfredo Delle Noci. Les enquêteurs se sont en particulier intéressés aux procédures de sécurité, que le commandant a dit avoir pleinement respectées, en particulier en ne donnant l'alerte générale qu'une fois établi le danger posé par l'incendie. Plusieurs passagers avaient dénoncé l'absence d'alerte et de consignes de la part de l'équipage. "C'était la panique à bord, car on était plus de 400 personnes à devoir sortir par une seule sortie de secours", a raconté à l'AFP une jeune Grecque, Urania Thiréou.

 

Costs

 

1 - Hull & Machinery

EUR 40 Millions

EUR 15 Millions (Increased Value) 

2 - Cargo USD 
3 - Salvage USD  4 - Costs USD 

 

 

Liabilty Limits

 

1- LLMC 1976 DTS XX 2 -LLMC 1996 DTS XX
3 -CLC PROT 1992 DTS XXX 4 - CLC PROT 2000 DTS XXXX
5 - PAL 1974 DTS XXX 6 - PAL PROT 2000 DTS XXX
7 - BUNKER 2001 SANS OBJET    

 

Cause of the casualty

 

Under investigation

 

Sources - Links - Reports

 

Marina Militare

 

 

 

 C

 

 D

 

 

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MODERN EXPRESS DU 26 JANVIER 2016

Summary : On 28 December 2014, Norman Atlantic caught fire in the Strait of Otranto, on a ferry run from Patras to Ancona. A fire broke out on the car deck just before 6:00 am local time, half an hour after leaving port of Igoumenitsa, Greece, an intermediate stop, when she was 44 nautical miles (81 km) northwest of the island of Corfu, 33 nautical miles (61 km) northwest of the island of Othonoi.[5] At the time she was carrying 222 vehicles, 411 passengers, and 55 crew (22 Italian, 33 Greek). The heat from the fire permeated the entire ship, even starting to melt people's shoes on the reception deck. The incident happened in Greek territorial waters but with night closing in, the ship started drifting towards Albania. There were gale-force winds and lashing rain. Passengers claim that the order to abandon ship was not given until four hours after the fire had started. Despite their cabins filling with smoke, no alarm had been sounded. They also state that the crew of Norman Atlantic gave them little assistance. One group of 40 managed to escape in a lifeboat, but others were prevented from doing so as the lifeboats were damaged or destroyed by the fire.
An international rescue effort, led and coordinated by the Italian Coast Guard was started to evacuate the 466 passengers and crew aboard. Greek Defence Minister Nikos Dendias stated that Italian authorities had responded to a Greek request for assistance and that the Italian Coast Guard had assumed control of the rescue operation. The rescue operation was being coordinated from the Italian ship Cruise Europa. Italian Prime Minister Matteo Renzi said that first passengers were rescued by a helicopter and that his government was working with the Greek one. As darkness fell, the Italian navy said that a tugboat, the Marietta Barretta, had finally been able to attach itself to the ferry. Greek Marine Minister Miltiadis Varvitsiotis confirmed the towing operation but said he did not know the destination of the tugboat; although Albania was "much closer", he said the final decision rested with the Italian rescuers who "know the situation better". Prime Minister Renzi informed reporters that the ferry was evacuated and that Captain Giacomazzi was the last one to leave the ship at 2.50pm.
Ten people were killed, and at least eight were injured. Officials stated that one person died after jumping from the burning ship. A 62-year-old Greek man was the first of the fatalities to be recovered. So far only 427 of the 478 people believed to have been on board were rescued.As of 29 December 2014, Norman Atlantic is under tow to Brindisi, Italy

 

Vessel & Interveners 

 

1 - IMO NUMBER 9435466 2- NAME OF SHIP NORMAN ATLANTIC
3 - Call Sign IBUM 4 - MMSI 247277400
5 - Tonnage Brut 26 904 7 - DWT 7 800
8 - Type de navire Ferry 9 - Status of Ship Total loss (probably)
9 - Flag Italian 9- Year of build 2009
10 - Propriétaire déclaré VISEMAR DI NAVIGAZIONE SRL 10-1 Address

 

Via Romea 44,
45014 Porto Viro RO,
Italy

 

11 - Ship Manager

Same as owner

11-1 Address

 

Same as owner

 

 

12 - ISM Manager

 

Same as owner

 

12 -1 Address

 

Same as Owner

 

13 - Classification Society

 

Registro Italiano Navale

14 - P&I

 Assuranceforeningen Gard - Norway

 

15- Hull Insurers

 

 Unknown

16 - Salvors

 

 

  

Location of the casualty

 

 

 

Pictures

 

 

 

Story

 

 1er Janvier 2015 : Le Norman Atlantic n'a sans doute pas livré tous ses secrets : Il manquerait au moins 100 personnes à l'appel (LE POINT)

 

Le Norman Atlantic n'est pas encore prêt de livrer ses secrets, plus de trois jours après l'incendie de ce ferry en mer Adriatique, qui a fait au moins 13 morts, mais un nombre toujours indéterminé de "disparus". La plupart des 427 rescapés ont pu retrouver leurs proches entre mardi et mercredi mais le ferry, lui, était toujours en mer mercredi, dans le canal d'Otrante, qui sépare l'Italie de l'Albanie. Il devait être remorqué mercredi vers le port italien de Brindisi (sud-est) mais, en raison du mauvais temps, le navire a pris la direction de l'Albanie, vers la baie de Vlora pour se mettre à l'abri.
Il reprendra ensuite le chemin de Brindisi, destination favorisée par les autorités italiennes, qui ont coordonné les secours. Il faudra pour cela attendre une amélioration des conditions météorologiques, mais un départ dès mercredi soir n'est pas exclu, selon le procureur de Bari (sud-est), Giuseppe Volpe, chargé de l'enquête en Italie. Cela devrait permettre une arrivée de jour à Brindisi, distant d'environ 80 milles (150 km) de Vlora, afin de faciliter les délicates manoeuvres d'approche, a-t-il encore expliqué. L'Albanie a annoncé mercredi en milieu de journée avoir autorisé le ferry à quitter ses eaux territoriales.
En attendant cette arrivée qui n'a cessé depuis lundi d'être retardée, le mystère reste entier sur le nombre de victimes de l'incendie, dont plusieurs pourraient encore se trouver dans les profondeurs du navire. La présence de clandestins à bord est désormais "établie", trois d'entre eux ont été identifiés, deux Afghans et un Syrien ayant demandé l'asile politique, avait indiqué le procureur en charge de l'enquête ouverte en Italie, Giuseppe Volpe. Mais il y en avait sans doute bien davantage, cachés dans les nombreux camions transportés par le Norman Atlantic, avait-t-il expliqué. Or, l'incendie s'est déclenché au niveau des ponts inférieurs, là où étaient garés ces camions. Deux des trois victimes italiennes sont d'ailleurs des chauffeurs de camions. Le port de Patras en Grèce, point de départ du ferry, est une des plaques tournantes du trafic de clandestins en Méditerranée, où des milliers d'hommes, de femmes et parfois d'enfants cherchent désespérément à s'embarquer en quête d'une vie meilleure.
Plusieurs rescapés ont évoqué la présence de migrants clandestins à bord à leur arrivée mardi à Brindisi, ou lundi à Bari, un peu plus au Nord. Près de 500 personnes ont pu se trouver à bord du Norman Atlantic, a estimé le procureur Volpe. C'est nettement plus que les 474 personnes enregistrées sur le manifeste d'embarquement, selon la compagnie grecque Anek, qui a affrété ce ferry. Cette liste a été plusieurs fois révisée, passant de 478 à 475 avant de s'établir mercredi à 474 passagers et membres d'équipage.
Sur les 371 passagers récupérés sur le ferry, 234 sont grecs, 54 turcs, 22 albanais, 22 italiens et 10 de nationalité suisse, sans compter d'autres nationalités... et deux chiens. Neuf des dix Français présents à bord ont été pris en charge, mais on est toujours sans nouvelle du dixième. Giuseppe Volpe, le procureur de Bari en charge de l'enquête ouverte en Italie, a expliqué lors d'une conférence de presse, mercredi 31 décembre, qu'il s'attendait à "trouver d'autres victimes sur l'épave". Selon les nouvelles évaluations établies par la marine italienne sur le nombre de personnes à bord, "nous sommes sans nouvelle d'au moins 98 personnes", a fait savoir le procureur, dont les propos sont retranscris par le quotidien italien Il Fatto Quotidiano.
La justice italienne va désormais s'efforcer d'établir les circonstances de ce drame et de désigner les responsables, alors que des passagers ont dénoncé le manque de préparation de l'équipage. Le commandant du Norman Atlantic, Argilio Giacomazzi, a été interrogé une partie de la nuit par les services du procureur Volpe, a-t-on appris de source judiciaire. "Nous avons clarifié chaque aspect et répondu à toutes les questions", a affirmé son avocat, Alfredo Delle Noci. Les enquêteurs se sont en particulier intéressés aux procédures de sécurité, que le commandant a dit avoir pleinement respectées, en particulier en ne donnant l'alerte générale qu'une fois établi le danger posé par l'incendie. Plusieurs passagers avaient dénoncé l'absence d'alerte et de consignes de la part de l'équipage. "C'était la panique à bord, car on était plus de 400 personnes à devoir sortir par une seule sortie de secours", a raconté à l'AFP une jeune Grecque, Urania Thiréou.

 

Costs

 

1 - Hull & Machinery

USD 

2 - Cargo USD 
3 - Salvage USD  4 - Costs USD 

 

 

Liabilty Limits

 

1- LLMC 1976 DTS XX 2 -LLMC 1996 DTS XX
3 -CLC PROT 1992 DTS XXX 4 - CLC PROT 2000 DTS XXXX
5 - PAL 1974 DTS XXX 6 - PAL PROT 2000 DTS XXX
7 - BUNKER 2001 SANS OBJET    

 

Cause of the casualty

 

Under investigation

 

Sources - Links - Reports

 

Marina Militare

 

 

 

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Norman Atlantic le 28 décembre 2014

Summary : On 28 December 2014, Norman Atlantic caught fire in the Strait of Otranto, on a ferry run from Patras to Ancona. A fire broke out on the car deck just before 6:00 am local time, half an hour after leaving port of Igoumenitsa, Greece, an intermediate stop, when she was 44 nautical miles (81 km) northwest of the island of Corfu, 33 nautical miles (61 km) northwest of the island of Othonoi.[5] At the time she was carrying 222 vehicles, 411 passengers, and 55 crew (22 Italian, 33 Greek). The heat from the fire permeated the entire ship, even starting to melt people's shoes on the reception deck. The incident happened in Greek territorial waters but with night closing in, the ship started drifting towards Albania. There were gale-force winds and lashing rain. Passengers claim that the order to abandon ship was not given until four hours after the fire had started. Despite their cabins filling with smoke, no alarm had been sounded. They also state that the crew of Norman Atlantic gave them little assistance. One group of 40 managed to escape in a lifeboat, but others were prevented from doing so as the lifeboats were damaged or destroyed by the fire.
An international rescue effort, led and coordinated by the Italian Coast Guard was started to evacuate the 466 passengers and crew aboard. Greek Defence Minister Nikos Dendias stated that Italian authorities had responded to a Greek request for assistance and that the Italian Coast Guard had assumed control of the rescue operation. The rescue operation was being coordinated from the Italian ship Cruise Europa. Italian Prime Minister Matteo Renzi said that first passengers were rescued by a helicopter and that his government was working with the Greek one. As darkness fell, the Italian navy said that a tugboat, the Marietta Barretta, had finally been able to attach itself to the ferry. Greek Marine Minister Miltiadis Varvitsiotis confirmed the towing operation but said he did not know the destination of the tugboat; although Albania was "much closer", he said the final decision rested with the Italian rescuers who "know the situation better". Prime Minister Renzi informed reporters that the ferry was evacuated and that Captain Giacomazzi was the last one to leave the ship at 2.50pm.
Ten people were killed, and at least eight were injured. Officials stated that one person died after jumping from the burning ship. A 62-year-old Greek man was the first of the fatalities to be recovered. So far only 427 of the 478 people believed to have been on board were rescued.As of 29 December 2014, Norman Atlantic is under tow to Brindisi, Italy

 

Vessel & Interveners 

 

1 - IMO NUMBER 9435466 2- NAME OF SHIP NORMAN ATLANTIC
3 - Call Sign IBUM 4 - MMSI 247277400
5 - Tonnage Brut 26 904 7 - DWT 7 800
8 - Type de navire Ferry 9 - Status of Ship Total loss (probably)
9 - Flag Italian 9- Year of build 2009
10 - Propriétaire déclaré VISEMAR DI NAVIGAZIONE SRL 10-1 Address

 

Via Romea 44,
45014 Porto Viro RO,
Italy

 

11 - Ship Manager

Same as owner

11-1 Address

 

Same as owner

 

 

12 - ISM Manager

 

Same as owner

 

12 -1 Address

 

Same as Owner

 

13 - Classification Society

 

Registro Italiano Navale

14 - P&I

 Assuranceforeningen Gard - Norway

 

15- Hull Insurers

 

 Unknown

16 - Salvors

 

 

  

Location of the casualty

 

 

 

Pictures

 

 

 

Story

 

 1er Janvier 2015 : Le Norman Atlantic n'a sans doute pas livré tous ses secrets : Il manquerait au moins 100 personnes à l'appel (LE POINT)

 

Le Norman Atlantic n'est pas encore prêt de livrer ses secrets, plus de trois jours après l'incendie de ce ferry en mer Adriatique, qui a fait au moins 13 morts, mais un nombre toujours indéterminé de "disparus". La plupart des 427 rescapés ont pu retrouver leurs proches entre mardi et mercredi mais le ferry, lui, était toujours en mer mercredi, dans le canal d'Otrante, qui sépare l'Italie de l'Albanie. Il devait être remorqué mercredi vers le port italien de Brindisi (sud-est) mais, en raison du mauvais temps, le navire a pris la direction de l'Albanie, vers la baie de Vlora pour se mettre à l'abri.
Il reprendra ensuite le chemin de Brindisi, destination favorisée par les autorités italiennes, qui ont coordonné les secours. Il faudra pour cela attendre une amélioration des conditions météorologiques, mais un départ dès mercredi soir n'est pas exclu, selon le procureur de Bari (sud-est), Giuseppe Volpe, chargé de l'enquête en Italie. Cela devrait permettre une arrivée de jour à Brindisi, distant d'environ 80 milles (150 km) de Vlora, afin de faciliter les délicates manoeuvres d'approche, a-t-il encore expliqué. L'Albanie a annoncé mercredi en milieu de journée avoir autorisé le ferry à quitter ses eaux territoriales.
En attendant cette arrivée qui n'a cessé depuis lundi d'être retardée, le mystère reste entier sur le nombre de victimes de l'incendie, dont plusieurs pourraient encore se trouver dans les profondeurs du navire. La présence de clandestins à bord est désormais "établie", trois d'entre eux ont été identifiés, deux Afghans et un Syrien ayant demandé l'asile politique, avait indiqué le procureur en charge de l'enquête ouverte en Italie, Giuseppe Volpe. Mais il y en avait sans doute bien davantage, cachés dans les nombreux camions transportés par le Norman Atlantic, avait-t-il expliqué. Or, l'incendie s'est déclenché au niveau des ponts inférieurs, là où étaient garés ces camions. Deux des trois victimes italiennes sont d'ailleurs des chauffeurs de camions. Le port de Patras en Grèce, point de départ du ferry, est une des plaques tournantes du trafic de clandestins en Méditerranée, où des milliers d'hommes, de femmes et parfois d'enfants cherchent désespérément à s'embarquer en quête d'une vie meilleure.
Plusieurs rescapés ont évoqué la présence de migrants clandestins à bord à leur arrivée mardi à Brindisi, ou lundi à Bari, un peu plus au Nord. Près de 500 personnes ont pu se trouver à bord du Norman Atlantic, a estimé le procureur Volpe. C'est nettement plus que les 474 personnes enregistrées sur le manifeste d'embarquement, selon la compagnie grecque Anek, qui a affrété ce ferry. Cette liste a été plusieurs fois révisée, passant de 478 à 475 avant de s'établir mercredi à 474 passagers et membres d'équipage.
Sur les 371 passagers récupérés sur le ferry, 234 sont grecs, 54 turcs, 22 albanais, 22 italiens et 10 de nationalité suisse, sans compter d'autres nationalités... et deux chiens. Neuf des dix Français présents à bord ont été pris en charge, mais on est toujours sans nouvelle du dixième. Giuseppe Volpe, le procureur de Bari en charge de l'enquête ouverte en Italie, a expliqué lors d'une conférence de presse, mercredi 31 décembre, qu'il s'attendait à "trouver d'autres victimes sur l'épave". Selon les nouvelles évaluations établies par la marine italienne sur le nombre de personnes à bord, "nous sommes sans nouvelle d'au moins 98 personnes", a fait savoir le procureur, dont les propos sont retranscris par le quotidien italien Il Fatto Quotidiano.
La justice italienne va désormais s'efforcer d'établir les circonstances de ce drame et de désigner les responsables, alors que des passagers ont dénoncé le manque de préparation de l'équipage. Le commandant du Norman Atlantic, Argilio Giacomazzi, a été interrogé une partie de la nuit par les services du procureur Volpe, a-t-on appris de source judiciaire. "Nous avons clarifié chaque aspect et répondu à toutes les questions", a affirmé son avocat, Alfredo Delle Noci. Les enquêteurs se sont en particulier intéressés aux procédures de sécurité, que le commandant a dit avoir pleinement respectées, en particulier en ne donnant l'alerte générale qu'une fois établi le danger posé par l'incendie. Plusieurs passagers avaient dénoncé l'absence d'alerte et de consignes de la part de l'équipage. "C'était la panique à bord, car on était plus de 400 personnes à devoir sortir par une seule sortie de secours", a raconté à l'AFP une jeune Grecque, Urania Thiréou.

 

Costs

 

1 - Hull & Machinery

USD 

2 - Cargo USD 
3 - Salvage USD  4 - Costs USD 

 

 

Liabilty Limits

 

1- LLMC 1976 DTS XX 2 -LLMC 1996 DTS XX
3 -CLC PROT 1992 DTS XXX 4 - CLC PROT 2000 DTS XXXX
5 - PAL 1974 DTS XXX 6 - PAL PROT 2000 DTS XXX
7 - BUNKER 2001 SANS OBJET    

 

Cause of the casualty

 

Under investigation

 

Sources - Links - Reports

 

Marina Militare

 

 

 

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COSTA CONCORDIA : Les élus et la ministre sont "hors zone"

tag-reuters2Le Droit Maritime ne fait sans doute pas parti des préoccupations majeures de nos élus. En témoigne à nouveau cet exemple offert par le Maire de Bastia, Gilles Simeoni, qui, dans un courrier publié sur son compte « facebook » le 15 juillet dernier, a interpellé la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, pour l'alerter sur les risques de pollution liés au passage de ce qui reste du Costa Concordia au large des Côtes de l'île de Beauté.
Dans son courrier, le maire indique que ces opérations sont « potentiellement dangereuses en termes de risques environnementaux et de pollution » et demande donc quelles sont les dispositions prises pour éviter toute éventuelle pollution, mentionnant « un rapport interne de l'armateur » du Concordia, selon lequel « pendant le transfert, il est possible qu'il y ait des rejets en mer d'eaux intérieures, de substances, d'hydrocarbures » présentant, selon l'édile, « un impact environnemental non négligeable ».
Les opérations de renflouement du paquebot, dont le naufrage, le 13 janvier 2012 sur le rivage de l'île toscane du Giglio a causé la mort de 32 personnes, ont débuté le 14 juillet 2014.
Le remorquage vers le port italien de Gênes, où il doit être démantelé, doit débuter lui le 20 juillet et la route prévue prévoit un passage à 25 km des côtes corses.
Mais « les Corses n'ont pas été consultés. » et le risque de pollution, ajoute Gilles Simeoni, est « majoré par le mauvais état de l'assise de l'épave ». Toute éventuelle pollution serait susceptible d'impacter directement les côtes bastiaises, du Cap corse, voire de la Plaine orientale (au Sud de Bastia, ndlr), lesquelles constituent une richesse majeure du patrimoine environnemental et économique de la Corse » a souligné le maire de Bastia, exprimant son « étonnement face à l'absence de communication officielle de la part des services de l'Etat ». « De même et à ma connaissance", a-t-il ajouté, « ni les Corses ni leurs élus n'ont été consultés ou simplement informés des risques éventuels engendrés par ces opérations de remorquage et des précautions prises pour les faire disparaître ».

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