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07 mai 2013

8 mai 2013

Heurt du Jolly Nero avec la Tour de Contrôle du Port de Gênes le 7 mai 2013

Summary : On the 7 may 2013, at approximately  23H30, the container vessel JOLLY NERO owned by IGNAZIO MESSINA & C SPA, hit the tower control of the Genova Port (Palazzina Piloti). The tower collapsed, causing the death of 3 persons ; four more people are in hospital and six missing. This type of accident is very rare. According to the first informations available on Internet, the vessel suffered an engine problem. The harbour Master is quoted as saying that such a large ship shouldn't have been manouvering in that area, and that she had two tugs assisting with a pilot on board.. This page will be updated as soon as we have more information.

 

Vessel & Interveners 

 

1 - IMO NUMBER 7361233 2- NAME OF SHIP JOLLY NERO
3 - Call Sign IBYS 4 - MMSI 247170400
5 - Tonnage Brut 40 594 7 - DWT 30 866
8 - Type de navire Container Vessel 9 - Status of Ship In service
9 - Flag Italy 9- Year of build 1976
10 - Propriétaire déclaré IGNAZIO MESSINA & C SPA 10-1 Address

 

Via Gabriele d'Annunzio 91

16121 GENOA GE

Italy

11 - Ship Manager

IGNAZIO MESSINA & C SPA

11-1 Address

 

Via Gabriele d'Annunzio 91

16121 GENOA GE

Italy

 

12 - ISM Manager

 

IGNAZIO MESSINA & C SPA

 

12 -1 Address

 

 

Via Gabriele d'Annunzio 91
16121 GENOA GE
Italy 

 

13 - Classification Society

 

Registro Italiano Navale

14 - P&I

 UK P&I

 

15- Hull Insurers

 

 Unknown

16 - Salvors

 

 

  

Location of the casualty

 

 

 

Pictures

 

 

 

Story

 

BBC NEWS - 8 mai 2013 (http://bbc.in/18X4usW)

At least four people have died and several more are missing after a container ship crashed into a control tower in the Italian port of Genoa. The Jolly Nero smashed into the concrete and glass tower late at night, reducing it to rubble.
Three people were reported to have been trapped inside a lift that fell into the water as the tower collapsed.
Rescue workers have been searching in the rubble for survivors while divers scoured the water around the dock.
The accident occurred at about 23:00 on Tuesday night (21:00 GMT), when a shift change was taking place in the control tower and as many as 14 people were inside.
The ship was manoeuvring out of the port with the help of tugboats in calm conditions, on its way to Naples, reports said.
The cause of the crash was not immediately clear, but Genoa's Il Secolo XIX newspaper quoted the Jolly Nero's captain as saying that two engines appeared to have failed and "we lost control of the ship".
The head of the Genoa Port Authority, Luigi Merlo, told the newspaper: "It's very difficult to explain how this could have happened because the ship should not have been where it was."
The Jolly Nero has been impounded and its captain was being questioned
The ship's owner, Stefano Messina, who arrived at the port soon after the crash, had tears in his eyes as he told journalists: "We are all utterly shocked. Nothing like this has ever happened before, we are desperate."
"It's a terrible tragedy. We're in turmoil, speechless," Port Authority President Luigi Merlo told local TV.
All that was left of the control tower after the crash was a buckled metal exterior staircase.
"It was an incredible sight: the control tower was leaning perilously," the port's nightwatchman told La Repubblica newspaper.
One of the victims was reported to be a 30-year-old man who worked for the coast guard.
The other victims had not been identified.
Genoa's prosecutor is investigating the incident, Corriere Della Sera newspaper says. The ship has been impounded and the captain is being questioned.
The Jolly Nero is almost 240 metres (787 feet) long and has a gross tonnage of nearly 40,600 tonnes. It is owned by the Italian firm Ignazio Messina & Co.
The crash revived memories of the crash involving the Costa Concordia cruise ship off the Italian island of Giglio in January 2012, which left 32 people dead.

 

AFP 8 mai 2013

Les recherches se poursuivaient mercredi pour retrouver une personne disparue après la collision dans la nuit d'un porte-conteneurs contre une tour de contrôle du port de Gênes (Italie), un accident spectaculaire qui a fait au moins sept morts.

Nouvelle tragédie maritime en Italie, un an après le naufrage du Concordia. Sept personnes ont trouvé la mort dans le port de Gênes où un porte-conteneurs a violemment heurté mardi soir une tour de contrôle, ont annoncé mercredi les forces de l'ordre. Une partie de la tour s'est effondrée dans la mer sous le choc. Selon un bilan encore provisoire fourni par le ministère des Transports et de l'Infrastructure, outre les sept morts, on dénombrait quatre blessés et deux disparus.

"Cinq corps ont été récupérés et deux autres découverts, mais pas récupérés. Il y a deux enquêtes, une de la justice et l'autre des gardes-côtes", a déclaré à la chaîne de télévision SKY TG-24 Filippo Marini, chef du service de presse des gardes-côtes. Deux fils de Maurizio Potenza, 50 ans, pilote employé dans le port, avaient raconté aux médias dans un premier temps que leur père avait été retrouvé blessé mais vivant, alors que ce dernier fait partie des sept morts.

Le commandant placé sous enquête pour "homicide par imprudence"

Les pompiers ont déployé des équipes de plongeurs, et des spécialistes avec des chiens pour les opérations de secours, mais toutes les forces locales participent à l'intervention, aussi bien les carabiniers que les gardes-côtes et une entreprise privée portuaire. Treize personnes se trouvaient dans la tour quand celle-ci a été violemment heurtée par le navire.

Un appel téléphonique est parti depuis un téléphone portable sous les décombres de la tour dans le courant de la nuit mais l'appel a été interrompu trop rapidement pour que l'emplacement de l'appareil puisse être identifié avec précision. Les opérations de secours se poursuivaient mercredi tandis que le parquet de Gênes a ouvert une enquête pour homicide involontaire. Le commandant du Jolly Nero a par ailleurs été placé sous enquête pour "homicide par imprudence", a précisé l'agence italienne Ansa.

"Il a foncé sur la tour"

Au moment de sortir du port, le plus grand port industriel et commercial d'Italie, le "Jolly Nero", un porte-conteneurs de la compagnie Messina, a, pour une raison inconnue, effectué une mauvaise manœuvre et heurté de plein fouet la Palazzina Piloti, d'où sont contrôlés les mouvements des bateaux. "Il a foncé sur la tour, mais à ce stade, nous ne savons pas pourquoi", a expliqué un employé de la Messina, basée à Gênes, propriétaire du bateau.

Sous le choc très violent, la tour de contrôle, une haute structure de métal où se trouvent les bureaux des pilotes du port ainsi que les garde-côtes, s'est inclinée de 45 degrés et une partie s'est même affaissée dans l'eau. Les personnes qui s'y trouvaient sont tombées à l'eau.

Le maire de Gênes, Marco Doria, a proclamé une journée de deuil dans la cité, après "le très grave accident survenu au port, qui frappe la ville tout entière". En appelant à une minute de silence au Sénat, Maurizio Rossi sénateur de la Ligurie, dont Gênes est la capitale, a souligné que la tragédie "frappait au coeur la première industrie de la ville qui traverse par ailleurs une grave crise économique".

Deux moteurs bloqués ?

"C'est le moment où le plus de personnes se trouvaient dans la tour", ont expliqué des garde-côtes au journal local, il Secolo XIX, car au moment du choc, le tour de service changeait dans le personnel de la capitainerie du port. Arrivé sur les lieux, l'armateur du bateau, était sous le choc : "Jamais une chose pareille n'était arrivée. Nous sommes désespérés", a-t-il déclaré au bord des larmes. Le président de l'Autorité portuaire, ainsi que le maire, ont également accouru sur les lieux.

Selon l'Ansa, le Parquet de Gênes a immédiatement ouvert une enquête. Le substitut du procureur a placé le navire sous séquestre et interrogé le commandant. Le navire italien a près de 200 mètres de long, 30 mètres de large et pèse plus de 40.500 tonnes. Selon les premiers témoignages, il semblerait que deux moteurs se soient bloqués, rendant le porte-containeurs incontrôlable. Cet accident rappelle douloureusement aux Italiens la tragédie du Costa Concordia. Ce paquebot de croisière avait fait naufrage le 13 janvier 2012 après avoir heurté un rocher tout près de l'île toscane du Giglio, faisant 32 morts.

 

Costs

 

1 - Hull & Machinery

USD

2 - Cargo USD 
3 - Salvage USD  4 - Costs USD 

 

 

Liabilty Limits

 

1- LLMC 1976 DTS XX 2 -LLMC 1996 DTS XX
3 -CLC PROT 1992 DTS XXX 4 - CLC PROT 2000 DTS XXXX
5 - PAL 1974 DTS XXX 6 - PAL PROT 2000 DTS XXX
7 - BUNKER 2001 SANS OBJET    

 

Cause of the casualty

 

Under investigation

 

Sources - Links - Reports

 

Port Authority of Genova

 

Compagnie Ignazio Messina & C. S.p.A

 

 C

 

 D

 

 

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7 mai 2013

Paul Watson and Sea Shepherd Are Pirates : Really ? Not so sure

Sea Shepherd Steve Irwin 2Parmi la multitude de sites que je consulte régulièrement afin de me tenir informé de tout ce qui se passe dans le petit monde du maritime, le site américain "gcaptain" figure en bonne place par la qualité des articles et surtout par le fait que les publications sont suffisamment détaillés et "sourcés" pour que l'on puisse se faire véritablement une opinion du cas traité. Dans un article paru le 27 février dernier, le site s'intéressait à la décision de la Cour d'Appel du 9ième district de Washington qualifiant l'ONG SEA SHEPHERD de "pirate". Pour ceux qui ne connaîtraient pas SEA SHEPHERD, je les invite à quelques recherches sur Internet et sur le site de l'organisation pour y voir que les méthodes employées n'ont rien de commun avec celles employées par les autres ONG de défense de l'environnement. Ici, on semble plus proche de l'armée des douze singes que du discours policé ou même des actions de Greenpeace (quoique parfois très spectaculaires).
L'ONG ne fait pas vraiment dans le consensuel, ni dans la délicatesse. Seul le résultat compte, ses membres n'hésitant pas à se mettre personnellement en danger pour atteindre les objectifs fixés par le big boss, Paul Watson. L'ONG s'est ainsi fait une spécialité dans la lutte contre toutes les pêches qu'elle considère comme illégales ou abusives et dispose, pour arriver à ses fins, de navires armés par des bénévoles qui n'hésitent pas à aborder les navires de pêche, à couper leurs lignes, leurs filets, etc, et ainsi les empêcher de poursuivre leurs activités de pêche.

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