ll y avait déjà quelques mois que je tournais autour et que je visitais fréquemment le site de SEA SHEPHERD. La décision rendue par un tribunal de Washington en février dernier considérant l'ONG comme coupable de piraterie et l'article que je viens de consacrer à cette décision m'ont amené à vouloir en savoir plus sur le personnage de Paul Watson, le charismatique fondateur de cette organisation honnie des baleiniers de tous poils et japonais en particulier.
J'ai donc acquis l'ouvrage que lui a consacré Lamya Essemlali et qui permet, au travers de questions ouvertes, de mieux connaître ce capitaine pirate, son engagement, et ce qui le pousse, lui et ceux et celles qui le suivent, à prendre autant de risques pour défendre la cause des animaux marins.
Autant le dire également tout de suite, ce n'est pas un livre d'enquête, l'auteur étant aussi la Directrice de SEA SHEPHERD France. Les questions n'occultent que peu de choses mais il ne faut pas non plus en attendre plus que ce que peut apporter ce type d'ouvrage, à savoir une meilleure connaissance de la personne, à chacun ensuite de se faire son opinion et d'aller plus avant, s'il le souhaite, dans la connaissance de l'homme et de son organisation.
Le livre se lit très facilement. Pas de bla bla théoriques mais la narration d'une vie au service de la faune marine. Et il faut reconnaître que si l'on compare le rapport « moyens/résultats » obtenu, force est de constater que pour l'instant, faire cesser le braconnage de gré ou de force sauve plus d'animaux que d'agiter des banderoles et de distribuer des tracts.
On y apprend que Paul Watson était l'un des fondateurs de Greenpeace, qu'il a participé à pratiquement tous les combats liés à la protection des océans depuis bientôt quarante ans et qu'il n'a que peu d'amis pami les chasseurs en tous genres, qu'ils soient de baleines, de phoques, de thon rouge, ou autres globicéphales, s'attirant à ce titre de fortes innimités, y compris au sein même du monde écologiste, Greenpeace en tête.... Certains récits sont impressionnants comme celui ou, avec les deux seuls membres d'équipage ayant accepté de rester à bord de son premier navire, le SEA SHEPHERD, il coula le baleinier pirate SIERRA ou encore lorsqu'il tenta de s'opposer aux chassseurs de bébés phoques qui étaient à deux doigts de lui faire un sort, sous le regard complice et bienveillant de la police montée canadienne....sans oublier ce momentt ou en 1981, il faillit finir au goulag après une incursion en territoire soviétique à la recherche de preuves que l'URSS se livrait à de la pêche illégale de baleines.
On y découvre également la vision de Paul Watson sur le monde qui nous entoure, la place de l'homme sur cette planète qu'il compare à un vaisseau spatial sillonant l'espace et ou les membres d'équipages consommeraient l'ensemble de leurs ressources sans se préoccuper de savoir s'ils sont en mesure d'en trouver ailleurs, au mépris de leur propre survie.
Il y a dans son discours un évident penchant vers le mattusianisme mais avec la pression démographique que nous mettons sur la planète et ses ressources, difficile de ne pas l'être (c'est en tous cas mon avis qui s'est conforté à la lecture du livre). Baucoup de bon sens dans ce qu'il dit même si je ne suis pas forcément d'accord avec tout, loin s'en faut. Sa conclusion : Arrêter de manger les océans semble par contre emminement urgent car si les océans meurent, nous mourrons.....
A lire donc, même si ce n'est finalement qu'une goutte d'eau de bons sens et de lucidité dans un ocean de cupidité et d'inconscience collective face aux défis de notre relation au monde animal et aux océans en particulier. Le livre peut être commandé ici
Avec le développement de la Piraterie Somalienne, les écrits se multiplient sur Internet. Afin de ne pas surcharger la page consacrée aux différentes législations applicables à la piraterie, cette page sera exclusivement consacrée aux rapports, articles, documents, communications, etc, que nous trouverons sur Internet.
You will find below all the reports, papers, articles, that have an interest regarding the piracy problem, mainly in Somalia. We have choosen to publish these reports and documents by date of publication.
TITRE | EMETTEUR | DATE |
2012
2012 | ||
Oceans beyond Piracy - The economic costs of Piracy - Anna Bowden |
One Earth Future Fondation | 2012 |
CHATTAM HOUSE | 01/2012 |
2011
UK Department of Transport |
11/2011 | |
UK Department of Transport |
11/2011 | |
House of Commons | 12/2011 | |
Maritime Piracy Humanitarian Response Program (MPHRP) : Good Practice Guide for Shipping Companies and Manning Agents for the Humanitarian Support of Seafarers and their Families | MPHRP | 11/2011 |
AON | 09/2011 |
2010
Report about piracy - David Sanders, Neil Hilary, Peter Hinton, Darren Farr, Yves Colomb, James Anderson | Actuarial Association | 10/2010 |
La répréssion de la piraterie maritime et ses enjeux juridiques - Romain Broner (Prix Daveluy) |
CESM | 05/2010 |
Oceans beyond Piracy - The economic costs of Piracy - Anna Bowden |
One Earth Future Foundation |
12/2010 |
House of Lords | 04/2010 | |
United States Government Accountability Office |
09/2010 |
2009
2006
MUNICH RE | 08/2006 | |
Nous avons reçu par email plusieurs liens nous conviant à regarder des vidéos concernant la piraterie en Somalie. A en croire les commentaires (traduction "google"...), les forces spéciales russes auraient pris d'assaut le navire à l'image et auraient procédé à sa destruction en y laissant les pirates somaliens à bord.
Un tel comportement est difficilement envisageable, même des soupçons d'action plus ou moins similaire ont déjà pesé sur l'équipage d'un navire russe (les pirates ayant attaqué le pétrolier russe "Université de Moscou" en mai 2010 auraient peut-être été tués, soit pendant l'assaut du pétrolier, soit se seraient noyés après avoir été relâchés sans aucun équipement à 500 km des côtes).
Difficile également de croire que l'équipage se laisse filmer, commettant de tels agissements ; Quant au film, les images du bateau pirate en feu ne prouvent à elles seules que l'équipage du navire pirate était à bord lorsque les forces russes le font exploser, et ce même si les premières images montrent des forces spéciales assez peu préoccupées par le sort d'un pirate, visiblement assez sérieusement blessé.
Voilà pour le film mais ce sont surtout les commentaires qui nous ont poussé à écrire ce petit billet. En effet, parmi ceux-ci, nombreux y voient la reproduction du comportement des marines royales lorsqu'elles se saisissaient de pirates ou de corsaires ayant perdu leurs "lettres de marque" durant la "grande" période de la piraterie dans les caraïbles.
Une telle croyance est inexacte. Si les combats pouvaient être violent et effectivement entraîner la mort des assaillants, la réciproque n'était pas forcément la règle et les pirates capturés étaient rarement mis à mort "immédiatement" ; Ils avaient généralement droit à un procès dont l'issue n'était pas forcément la pendaison : un engagement de rédemption, une renonciation à la piraterie, un engagement à servir son nouveau maître, quelques années de galère ou plusieurs dizaines de coup de fouet remplaçaient souvent la pendaison de marins qui pouvaient s'avérer utile en cas de nouveau conflit à venir (ce qui n'était pas chose rare au XVIIième et au XVIIIième siècle)
Enfin, la chasse aux pirates se faisait le plus souvent à terre, dans leurs repaires, là ou ils s'avéraient être les plus vulnérables. Principe dont tout le monde convient aujourd'hui mais qui se heurterait au principe de non-ingérance et de respect des règles de l'Etat de Droit : En un mot, pas de politique de la Canonnière. Question : La Somalie peut-elle encore être considérée comme un Etat ? Vaste sujet que nous aborderons dans un prochain billet.
En attendant, voici la vidéo :
Drawing on talking points in paragraph 9, Post is requested to demarche host governments and/or members of host country's shipping industry to encourage the responsible use of Privately Contracted Armed Security Personnel (PCASP) on merchant vessels transiting high-risk waters off the Horn of Africa, in addition to other counter-piracy measures.
Ce week-end a été riche en informations sur ce sujet qui nous passionne toujours et dont les développements sont assez prévisibles, nos prédécesseurs du XVIIième et XVIIIième Siècle ayant été déjà confrontés à ce phénomène et ayant utilisé peu ou prou les méthodes qui sont actuellement ou vont être mises en oeuvre dans les prochains mois.
Dans la note de cinq pages qui vient d'être envoyée par le Département d'Etat à ses représentations diplomatiques, celui-ci leur demande "de démarcher l'industrie du transport maritime des pays hôtes pour les encourager à recourir, de façon responsable, aux services d'agents privés de sécurité armés lors des transit dans les eaux dangereuses au large de la Corne de l'Afrique"...(sic).
Cette note, que s'est procurée un journaliste américain travaillant pour le Somalia Report, constitue un virement à 180° de la politique jusqu'à présent prônée par Hilary Clinton qui avait jusqu'à présent toujours lutté contre ces sociétés privées et leur propension à occuper de plus en plus l'espace auparavant strictement réservé aux forces armées des Etats.
Les Corsaires (britanniques) sont de retour !
L'Interwiew de David Cameron a la BBC du 30 octobre 2011ne sera pas passée inaperçue dans le monde maritime. Pourtant, ici, point de dette grecque, de guerre en Libye, de crise de l'Euro mais une annonce qui met un terme à une (très grande) forme d'hypocrisie dans la lutte contre la piraterie somalienne. Désormais, les gardes armés seront autorisés à bord des navires battant pavillons britannique, sans que pour autant ces gardes soient automatiqument considérés comme de "vulgaires" mercenaires et donc potentiellement coupables de "coups et blessures", "meurtre" ou en encore "assassinat" en cas de mort ou de blessures des "assaillants" (le mott automatique a ici son importance car il semble acquis que les règles d'engagement applicables à ces sociétés privées se rapprochent, voire se calquent sur celles des forces armées dites "constituées".)
Hypocrisie car celà fait déjà plusieurs mois que nombre d'officines occupent le terrain et surtout les passerelles des navires, le premier ministre britannique concédant que leur présence évitait les attaques et les prises d'otage.
Dont acte, les firmes sont donc présentes à bord des navires. Pour autant, non autorisées, non souhaitées par les gouvernements ou les Etats-majors des marines concernées (dont sont pourtant issus la plupart des "salariés" de ces sociétés privées), ces sociétés ont trouvé leur place dans une lutte qui, en l'absence de lutte à terre comme celà s'est toujours pratiqué pour éradiquer s'avère longue, difficile, et qui met à mal les finances publiques des pays contribuant quotidiennement à la lutte contre la piraterie.
Car c'est ici qu'il faut probablement trouver le fondement de ce changement de vision du gouvernement britannique : Le pragmatisme britannique et/ou anglo saxon.
Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies
Résolution 2020 du Conseil de Sécurité du 22 novembre 2011 sur la situation en Somalie - Available in english
Résolution 2015 du Conseil de Sécurité du 30 septembre 2011 sur la situation en Somalie - available in english
Résolution 2010 du Conseil de Sécurité du 30 septembre 2011 sur la situation en Somalie - available in english
Résolution 1976 du Conseil de Sécurité du 11 avril 2011 sur la situation en Somalie - available in english
Rapport du Conseiller spécial du Secrétaire Général pour les questions juridiques liées à la piraterie au large des côtes somaliennes S/2011/30 du 25 janvier 2011 - availale in english
Résolution 1950 du Conseil de Sécurité du 23 novembre 2010 sur la situation en Somalie - available in english
Résolution 1918 du Conseil de Sécurité du 27 avril 2010 sur la situation en Somalie - available in english
Résolution 1897 du Conseil de Sécurité du 30 novembre 2009 sur la situation en Somalie - available in english
Résolution 1851 du Conseil de Sécurité du 16 décembre 2008 sur la situation en Somalie - available in english
Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 1846 (2008) du Conseil de sécurité - available in english
Résolution 1846 du Conseil de Sécurité du 2 décembre 2008 sur la situation en Somalie - available in english
Résolution 1838 du Conseil de Sécurité du 7 octobre 2008 sur la situation en Somalie - available in english
Résolution 1816 du Conseil de Sécurité du 2 juin 2008 sur la situation en Somalie - available in english
Résolution 1814 du Conseil de Sécurité du 2 juin 2008 sur la situation en Somalie - available in english
International Maritime Organisation (OMI / IMO)
Circulars
MSC.1/Circ.1334 Piracy and armed robbery against ships Guidance to shipowners and ship operators, 23/06/2009 shipmasters crews on preventing and suppressing acts of piracy and armed robbery against ships - available in french
MSC.1/Circ.1332 Piracy and armed robbery against ships in waters off the Coast of Somalia 16/06/2009
MSC.1/Circ.1302 Piracy and armed robbery against ships in waters off the Coast of Somalia 16/04/2009
MSC.1/Circ.1233 Piracy and armed robbery against ships in waters off the coast of Somalia 15/06/2007
MSC/Circ.623/Rev.3 Guidance to shipowners and ship operators, shipmasters and crews on preventing and 29/05/2002 suppressing acts of piracy and armed robbery against ships - available in french
Résolutions
C.102/14/1 PROTECTION OF VITAL SHIPPING LANES - Project profile for the implementation of the Djibouti Code of conduct - disponible en français
C.102/14 PROTECTION OF VITAL SHIPPING LANES Sub-regional meeting to conclude agreements on maritime security, piracy and armed robbery against ships for States from the Western Indian Ocean, Gulf of Aden and Red Sea area (Djibouti Code) - disponible en français
A.738 (18) Measures to prevent and suppress piracy and armed robbery against ships (1993)
A. 683 (17) Prevention and suppression of acts of piracy and armed robbery against ships (1991)
A.584 (14) Measures to prevent unlawful acts which threaten the safety of ships and the security of their passengers and crews - disponible en français
A.545 (XIII) Measures to prevent and suppress piracy and armed robbery against ships (1983)
A.461(XI) Barratry and unlawful seizure of ships and their cargoes (1979) (superseded)
Annual Reports on Piracy
Circular MS 4/169 annual report 2010
Circular MSC 4/152 annual Report 2009
Circular MSC 4/133 annual Report 2008
Circular MSC 4/115 annual Report 2007
Circular MSC 4/98 annual Report 2006
Circular MSC 4/81 annual Report 2005
Circular MSC 4/64 annual Report 2004
Circular MSC 4/50 annual Report 2003
Circular MSC 4/32 annual Report 2002
Circular MSC 4/16 annual Report 2001
Circular MSC 991 annual Report 2000
Circular MSC 942 annual Report 1999
Circular MSC 903 annual Report 1998
Circular MSC 840 annual Report 1997
Circular MSC 785 annual Report 1996
Circular MSC 714 Annual Report 1995
Union Européenne
DÉCISION 2012/174/PESC DU CONSEIL du 23 mars 2012 modifiant l'action commune 2008/851/PESC concernant l'opération militaire de l'Union européenne en vue d'une contribution à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie et de vols à main armée au large des côtes de la Somalie available in english
DÉCISION DU CONSEIL 2010/437/PESC du 30 juillet 2010 modifiant l'action commune 2008/851/PESC concernant l'opération militaire de l'Union européenne en vue d'une contribution à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie et de vols à main armée au large des côtes de la Somalie available in english
Conseil de l'Europe : Rapport 12193 La piraterie – un crime qui défie les démocraties - available in english
Conventions Internationales
Protocole de 2005 modifiant le protocole de 1988 pour la répression d'actes illicites contre la sécurité des plates-formes fixes (SUA PROT 2005) - available in english
Protocole de 2005 modifiant la convention pour la répression d'actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime (SUA PROT 2005) - available in english
Protocole pour la répression d'actes illicites contre la sécurité des plates-formes fixes situées sur le plateau continental fait à Rome le 10 mars 1988 (SUA PROT 1988) - available in english
Convention Pour la répression d'actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime faite à Rome le 10 mars 1988 (SUA 1988) - available in english
Résolution A. 584(14) de l'OMI visant à prévenir les actes illicites qui compromettent la sécurité des navires et la sureté de leurs passagers et de leurs équipage 20 novembre 1985 - available in english
Convention Internationale des Nations Unies sur le Droit de la Mer (dite de Montego Bay) conclue le 10 décembre 1982 (articles 101 à 107) - available in english
Convention Internationale des Nations Unies sur la haute mer faite à Genève le 29 avril 1958 (Articles 15 à 21) - available in english
Projet de Règlementation sur la Piraterie - Société des Nations 26 janvier 1926 -
Déclaration concernant le Droit Maritime Européen en temps de Guerre (Traité du 16 avril 1856) - available in english
Réglementation United States
Réglementation Française
Code Pénal (Extraits) Version 2008
Loi du 10 avril 1825 sur la sureté et la navigation maritime (piraterie et baraterie)
Arrêté du 2 Prairial an 11 (22 mai 1803)
Arrêté du 18 Brumaire an 10 (9 novembre 1801) qui prohibe les armements en course
Déclaration Portant amnistie générale en faveur des forbans du 8 juillet 1700
Ordonnance portant amnistie en faveur des forbans du 24 septembre 1691
Ordonnance sur la Marine - 1681
Arrêt du Conseil du 31 octobre 1650
Arrêt du Conseil d'Etat du Roy du 26 août 1650
Déclaration en faveur des marchands de la hanse d'Allemagne, contre la piraterie, faite à Montil-lez-Tours, le 14 juin 1490
Echanges diplomatiques entre la France et le Portugal - 1476
Ordonnance sur l'Amirauté, la piraterie, et les prises maritimes, donnée à Paris le 7 décembre 1400
Jugement d'Oléron (article 47) - 1152
Articles & Documents
See our special page dedicated to all the available documents published on this topic since 2005
Liens
Bibliographie Contemporaine