Voila : Passé les premières émotions, altercations, déclarations offusquées, voici désormais le temps des "gros sous". Dans un article paru dans Ouest-France le 28 décembre 2011, le représentant des assureurs du TK BREMEN a pour la première fois évoqué l'indemnisation des victimes de cet échouement.
Inutile de dire que c'est déjà la "soupe à la grimace" car la somme anoncée par Jean-Franços de 2,5 millions d'euros le 27 décembre 2011 lors de la réunion organisée à Plouhinec (Morbihan) par le syndicat des ostréiculteurs de la rivière d'Étel., apparaît à certains comme trop faible pour pouvoir indemniser correctement et intégralement les victimes.
"Le fonds sera croqué en moins de deux, imagine déjà un professionnel. Ça va faire comme avec l'Erika. Le fonds était limité, certains n'ont rien eu, ou presque. » La préoccupation ne s'arrête pas là. Les conchyliculteurs et les pêcheurs à pied professionnels ne sont pas les seuls éligibles au fonds. Les activités touristiques (campings, loueurs de bateaux, etc.) le sont aussi. Des particuliers, qui s'estimeraient victimes de la pollution du TK Bremen, pourraient également constituer un dossier". Une somme plafonnée, et à éventuellement partager avec d'autres victimes, que les ostréiculteurs estiment déjà trop juste. «Ils minimisent, évidemment. Mais ce sont les tribunaux qui décideront, estime Jean Mahéo, le président du syndicat.