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mars 2012

28 mars 2012

COSTA CONCORDIA : Cinq nouveaux corps découverts dans l'épave

860741 a-carabinieri-scuba-diver-inspects-the-costa-concordia-cruise-ship-which-ran-aground-off-the-west-coast-of-italy-at-giglio-islandLe 26 mars 2012, des plongeurs italiens sont parvenus à ramener à la surface cinq corps de disparus localisés la semaine dernière (22 mars 2012) sur le Concordia, le paquebot de croisière qui avait fait naufrage le 13 janvier.

Cette annonce faite par la structure qui coordonne les recherches sur l'île du Giglio porte le nombre de corps découverts à 30 sur un total de 32 disparus. Sur ce total, 25 ont été identifiés: il s'agit de dix Allemands, six Français, cinq Italiens, deux Péruviens, un Hongrois et un Espagnol.

Les immersions auxquelles ont participé 34 plongeurs des pompiers, de la marine et de la police, ont permis de "récupérer les cinq corps localisés le 22 mars", a indiqué la structure qui dépend de la protection civile, en précisant qu'"il reste encore à retrouver deux disparus du Costa Concordia". Selon la protection civile, "les équipes de plongeurs vont poursuivre les activités exploratoires dans les prochains jours afin d'essayer de trouver les deux autres disparus", y compris avec l'aide d'un robot sous-marin.

Rappelons que tant que l'ensemble des corps n'ont pas été retrouvés, l'épave est une sépulture, ce qui pourrait d'ailleurs poser quelques problèmes lorsque la solution choisie par COSTA pour enlever le navire sera choisie, probablement dans les prochains jours.

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15 mars 2012

La cloche du COSTA CONCORDIA aurait été volée

COSTA CONCORDIA_Grounding_Article_Fortunes_de_Mer-21022012 (9)La cloche du paquebot de croisière italien Costa Concordia, qui s'était échoué près des côtes italiennes le 14 janvier dernier, a disparu, annoncent jeudi les médias locaux.

Selon ces derniers, des inconnus ont volé la cloche pesant plusieurs dizaines de kilos qui se trouvait à huit mètres de profondeur. Le parquet de la ville de Grosseto, chargée d'enquêter sur le naufrage du Costa Concordia, a ouvert une enquête supplémentaire.

Rappelons que l'emplacement de l'épave, au large de l'île de Giglio, est toujours considéré comme une scène de crime et est continuellement surveillée par des unités des garde-côtes.

Le correspondant de la BBC à Rome, Alan Johnston, indique que cette surveillance rend pratiquement impossible pour n'importe un plongeur étranger aux équipes de sauveteurs de plonger sur l'épave et de voler la cloche.

Il indique égaelement qu'il est probable que, si la disparition de la cloche est confirmée, le soupçon se concentrera sur ces équipes de recherche et de sauvetage et qui ont un accès constant à l'épave, d'autant qu'il aurait été difficile de sortir la cloche et de passer inaperçu sur le rivage. Il reste également la possibilité que la cloche ait été simplement déplacée pour justement éviter un....vol !

 

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13 mars 2012

Le Costa Concordia est en perte totale : L'histoire ne s'arrête pas pour autant

COSTA CONCORDIA_Total_Loss_Article_Fortunes_de_Mer-14032012 (4)Pour les 28 assureurs figurant sur le slip de la police d'assurance Corps et Machines du COSTA CONCORDIA, l'annonce faite par CARNIVAL le 9 mars dernier lors de la présentation de ses comptes trimestriels n'aura pas été une surprise mais plutôt une confirmation pour ceux et celles qui connaissent un peu les navires et les assurances : Le COSTA CONCORDIA est une "perte totale" pour les assureurs (Constructive Total Loss).

Ils devront donc payer la somme rondelette de EUR 264 645 799 (USD 335 462 368) au titre de l'assurance "corps" et EUR 130 345 963 (USD 165 225 239) au titre de la "bonne arrivée ou "increased value". Pour les assureurs, la note totale se montera donc à EUR 394 991 762 (USD 500 687 608). Certains assureurs seront cependant moins malchanceux que d'autres, la répartition faisant apparaître que certaines compagnies n'ont prit qu'une part sur la police Corps ou sur l'Increased Value.

Comme nous l'écrivions dans un précédent article, cette annonce est logique. Non pas que l'avarie proprement dite ne puisse être réparée (la brêche dans la coque) mais le temps passé par le navire dans l'eau de mer (bientôt trois mois) ne peut que conforter l'idée que le coût des réparations excédera la valeur agréée "Corps et Machines, et ce d'autant que dans notre cas, celle-ci est finalement assez faible, ne représentant que 65 % de l'assurance totale du navire.

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6 mars 2012

Les grands naufrages : Du Titanic au Costa Concordia

Grands Naufrages_Titanic_Costa_Concordia_Piouffre_2012Voilà longtemps que nous n'avions pas eu l'occasion de parler d'un livre. Celui paru il y a quelques jours sous la plume de Gérard Piouffre a suscité notre septiscime tant il est vrai que de précédents ouvrages publiés par le passé sur la mer et ses fortunes se sont révélés décevants, pour ne pas dire très mauvais.

La présentation de l'éditeur commence par cette citation prétée aux marins : "Une belle manoeuvre est souvent un accident évité de justesse". Les naufrages des paquebots sont plutôt rares, tout étant fait pour assurer aux passagers une sécurité maximale. Cette obsession de la sécurité ne date d'ailleurs pas d'hier ! En 1912, par exemple, le Titanic possédait l'équipement le plus moderne de son temps pour combattre l'ennemi numéro un des navires de l'époque le feu. C'est finalement la glace qui eut raison de lui, non sans l'aide d'une incroyable accumulation de malchances. Cent ans plus tard, la mauvaise fortune aurait cette fois laissé un rocher ouvrir la coque du Costa Concordia... Mauvais temps, incendies, iceberg, échouements, voici l'histoire de 38 catastrophes maritimes, de 1873 à 2012. Au coeur de cette traversée historique figurent en bonne place les naufrages du Georges Philippar, du Lusitania ou de l'Estonia. Du Titanic au Costa Concordia, toutes ces catastrophes ont frappé les esprits, rappelant ainsi que la mer, bien que plus sûre qu'elle ne le fut au cours des deux siècles passés, demeure une étendue sacrée, imprévisible et parfois terriblement dangereuse.

Le livre est effectivement centré sur les grands drames ayant frappé les transports de passagers comme bien évidemment le Titanic ou le Costa Condordia mais il évoque aussi d'autres drames très souvent oubliés comme le Wilhelm Gustloff, torpillé par un sous-marin soviétique en 1945 et ayant causé la mort d'au moins 5 200 personnes, l'Islander transportant l'or des orpailleurs du Klondike et qui fait aujourd'hui l'objet d'un procès "à l'américaine" ou encore le Laconia, torpillé par un Uboot mais dont nombre de passagers furent sauvés par ces mêmes "loups gris" de l'Amiral Dönitz avant qu'un bombardier américain ne lâche ses bombes sur les naufragés et leurs sauveteurs. Petite mention spéciale pour l'évoquation des ferries et des drames du Herald of Free Enterprise, de l'Estonia ou encore du Joola.

Le Livre est riche d'anecdotes et nous avons appris beaucoup. Le style est précis et "maritime. Deux navires "s'abordent" et n'entrent pas en collision. Un navire est victime d'un "échouement" et non pas d'un échouage (l'aide de Alain Coz, ancien officier de marine et illustrateur du livre n'y est sans doute pas étranger).

Bref, nous avons aimé ce livre. Profitant d'un week-end nantais "sans femmes ni enfants", nous l'avons dévoré de part en part en quelques heures. Le livre est disponible ici.

{jcomments on}

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